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25/03/2011

Les subventions du Conseil général de l'Isère en 2010 sur le canton de Vif

Bonjour à tous,

Chaque année, je tiens à vous communiquer les tableaux récapitulatifs des subventions diverses et variées qui sont votées en direction des communes et des associations de notre canton.

Malgré un contexte exptrêmement tendu au niveau des finances du Conseil général, notre canton se taille la part du lion avec une progression tout confondu d'environ 60%. Cette grande progression tient essentiellement à l'aboutissement des projets d'investissement des communes, ce qui est tout à fait normal en milieu de mandat. Cette progression tient compte également du versement à la commune de Vif d'un premier versement pour la réalisation de la voie de rabattement de 1 750 000 € ce qui est plus du double de sa dotation annuelle habituelle. ce versement sera renouvellé en 2011 et au delà jusqu'à atteindre les 7 millions engagés par le Conseil général.

Le Canton a ainsi vu reversé sur son territoire la somme de 6 842 123 € en 2010 contre 3 808 038 en 2009.

Sachez que je me place toujours en soutien actif des projets locaux de toutes les communes, quelles qu'elles soient, pour peu que leurs projets se situent bien dans l'intérêt général de la population et s'inscrivent dans les politiques menées par le Conseil général.

Ces chiffres incluent également les 5 collèges du canton qui sont parties intégrantes de nos compétences et dont le budget total alloué est de 649 728 €. Il était de 599 077 € en 2009.

Si vous désirez plus de détails sur ces financements, n'hésitez pas à me les demander.

Tableau subventions par politique et par commune Vif 2010.pdf

Copie de Vif - Brigitte Périllié - IL 2010 BP.pdf

 

La période électorale que nous traversons montre à quel point les électeurs - habitants ignorent les actions des Conseils généraux et l'impact qu'ils ont sur leur vie quotidienne. C'est dommage car nous donnons tout notre coeur et tout notre temps pour tâcher de répondre aux besoins et de faire en sorte que la vie soit meilleure pour tous.

Notre action est la preuve que la redistribution et la solidarité entre nous existent et fonctionnent. Même si en Isère, comme partout en France, il y a beaucoup de personnes et de familles en grande précarité, et beaucoup de personnes "sur le fil du rasoir" et qui ont peur de basculer dans la pauvreté, imaginez notre société si nous ne mettions pas oeuvre les actions que nous finançons sur le terrain.

Les chiffres présentés ci-dessus ne tiennent pas compte des services directs du Conseil général, services sociaux, routes, culturels... qui oeuvrent pour nous au quotidien sur notre territoire et dont je n'ai pas la quantification précise sur le canton.

Une invitation à méditer sur l'usage de l'argent public et l'intérêt de l'impôt  !

17/03/2011

Elections cantonales : pourquoi Le canton de Vif n’est pas concerné ?

Les 20 et 27 mars prochains, aura lieu sur notre département, comme dans tous les départements français, des élections cantonales. Ce sont les élections qui permettent aux citoyens de choisir leurs représentants à l’assemblée du département, le Conseil général.

 

Un Conseiller général est élu par canton. Il y en a 58 en Isère. Le canton de Vif rassemble six communes : Claix, Le Gua, Le Pont de Claix, Saint-Paul de Varces, Varces-Allières et Risset et Vif. C’est l’un des plus gros en nombre d’habitants : 38 000, lorsqu’en moyenne chaque canton compte environ 20 000 habitants, sauf en milieu rural et montagneux où là, la population est beaucoup moins nombreuse ! Vif est le chef – lieu de canton. Le canton n’est donc pas une terre de gestion (chaque commune est indépendante) ; c’est une terre d’élection pour siéger au Conseil général. Celui-ci applique la même politique sur les 58 cantons qui le composent.

 

Le Conseil général est né après le Révolution française pour « casser les provinces » jugées inféodées au système de la royauté et gouvernée par des nobles.

 

Le Conseiller général est élu pour 6 ans mais l’assemblée est renouvelable par moitié tous les 3 ans. Le but avait été de pouvoir garantir une certaine continuité politique, sans « raz de marée » comme cela arrive à l’Assemblée Nationale. Le renouvellement du Sénat est d’ailleurs calqué sur celui du Conseil général. Il est passé d’un mandat de 9 ans renouvelable par tiers, à un mandat de 6 ans renouvelable par moitié.

 

Donc tous les trois ans seule la moitié des cantons est concernée par ce scrutin.

Les électeurs de Vif ont voté en 2008 et m’ont réélue jusqu’en 2014. Nous ne sommes donc pas concernés par ce scrutin.

 

Après chaque renouvellement partiel, l’assemblée se réunit pour élire un nouveau président et des vice-présidents. Ils forment l’exécutif du Conseil général pour 3ans.

 

Mais tout cela risque de changer en 2014. Le gouvernement a fait voter au Parlement une loi instituant les conseillers territoriaux en remplacement des conseillers généraux et régionaux. Ce seront donc les mêmes élus qui iront siéger dans ces deux assemblées. A moins que les élections présidentielles et législatives viennent rechanger tout cela…. Nous en reparlerons prochainement.

 

Brigitte Périllié

Votre Conseillère générale

18/02/2011

Projet de restructuration des services sociaux

Bonjour à tous

Certains d'entre vous m'ont interrogée sur le projet de réorganisation des services sociaux du CGI.

 

Voici ce que je peux vous en dire :

 

Il existe en effet une étude d'organisation au Conseil général sur les services sociaux jugés trop dispersés et insuffisamment ouverts au public. Nous constatons aussi la nécessité de mieux articuler localement les différents services (social, PMI et ASE). Des scénarios ont été proposés mais qui n'ont pas été pour l'instant validés par les vice-présidents chargés du social, ni par l’ensemble des élus.

 

L'objectif de ce projet n'est pas de disparaître de Vif ou de Varces mais de rassembler l'ensemble des personnels en un seul lieu pour y être joints sur l'ensemble des plages horaires de bureau, par tous, tous les jours et de conserver les petits centres communaux en lieux de rendez-vous spécifiques pour les personnes qui ne peuvent se déplacer. Jusque là l'objectif peut sembler intéressant, mais il reste à voir l'opérationnalité de cette organisation et de sa mise en oeuvre.

 

Un certain nombre de questions se posent sur le canton, par exemple : Pont de Claix est-elle la commune la plus pertinente pour cette centralisation ? Varces ne serait-elle pas plus centrale géographiquement à échelle du canton ? Où pouvons nous trouver des locaux en capacité de loger tout le personnel ? Les Pontois seront-ils enclins à venir jusqu'à Varces ou préféreront-ils aller à Echirolles, si Varces était choisie ? Les distances entre nos villes sont-elles trop éloignées ? Quels sont les services de transports en commun accessibles ?

 

Je pense que toutes ces questions méritent qu'elles soient posées aux utilisateurs de ces services et aux élus municipaux qui sont des partenaires indispensables à la réalisation des services sociaux, notamment les CCAS. Une concertation s'impose, c'est indéniable !

Nous prendrons donc le temps de la faire avant de décider.

 

Pour l'instant le projet est suspendu et aucune date ne m'a jamais été annoncée.

 

Un courrier du Président, André Vallini a été adressé aux syndicats en ce sens. Une concertation est déjà programmée avec les syndicats et les élus.

 

Vous pouvez m’adresser votre point de vue.

 

Brigitte Périllié

11/02/2011

journée internationale des femmes au CGI : Où en sont les droits des femmes en 2011 ?

Colloque en libre accès mais avec une réservation recommandée (nombre de place limitées )

Programme :

journée des femme 2011 2bdf (2).pdf

05/01/2011

Des nouvelles du gymnase de Vif

Nous le savons tous le seul gymnase de Vif a brûlé l’an dernier !

 

Après que les services du Conseil général aient envisagé dans un premier temps l’installation d’une structure légère, gonflable, provisoire, louée par le Conseil général pour remplacer dans l’urgence le gymnase inopérant, il restait à trouver un terrain suffisant proche du collège pour le faire. Ce qui n’a pas été possible. Cette solution risquait aussi de durer trop longtemps et de ne pas répondre vraiment aux besoins des utilisateurs. J’ai donc proposé une autre solution à la mairie de Vif et au Vice président du CG chargé des affaires scolaires, André Colomb-Bouvard pour qu'une structure toujours provisoire mais semi-rigide et plus solide, puisse être installée au plus tôt à l’emplacement du gymnase actuel. Un crédit sera ouvert dès ce mois de janvier dans le cadre des contrats territoriaux 2011 du Conseil général pour financer les travaux d'installation à 80 %, ce qui ne s'est jamais fait jusqu'à présent, car depuis quelques années le département ne finance que 50% de la réhabilitation ou rénovation des gymnases municipaux liés aux collèges.

 

La commune de Vif prendra donc en charge 20% du coût. Mais elle doit pour cela rester impérativement maître d'ouvrage de ces travaux, surtout qu’elle a semble-t-il, déjà touché la prime d'assurance liée au sinistre. Elle peut donc commencer cette installation dès à présent et notamment commencer la démolition.


J'ai par ailleurs, proposé au maire que la reconstruction définitive de ce gymnase soit réalisée
par le Conseil général dans le cadre de ses crédits départementaux pour les équipements sportifs des collèges. Cela nécessitera un transfert de propriété du terrain d’assiette du gymnase qui est contigu au collège. André Colomb-Bouvard l'a accepté. Ce sera seulement après cette régularisation que le Conseil général pourra envisager la programmation d'une reconstruction définitive de ce gymnase selon un programme qui lui est propre.

 

Dans le contexte de pénurie totale de gymnase à Vif, je comprends tout à fait que le temps paraisse long pour ces transferts et réalisations, mais les finances de nos collectivités sont très
malmenées depuis quelques mois et nos possibilités de réaction s'affaiblissent d'autant. Il nous a donc fallu attendre l'exercice financier 2011 pour dégager les crédits nécessaires à la première étape.

 

Les récentes réformes fiscales qui ont touché de plein fouet les collectivités locales et plus particulièrement les départements en sont la cause principale, la hausse des dépenses sociales et la crise économique ont fait le reste. L'Isère n'est pas exempte de cette réalité et doit désormais étaler tous ses projets d'investissement.

 

Je ne prononcerais pas pour la commune de Vif, mais je sais que ses finances sont également très limitées et entièrement absorbées par la réalisation de la voie de rabattement dont les financements des partenaires n'arrivent pas aussi vite que prévu, semble-t-il !

 

Cette situation montre la vulnérabilité de Vif et la nécessité malgré tout de réfléchir rapidement à la définition de ses besoins en équipements sportifs qui sont bien insuffisants pour une commune de plus de 8000 habitants qui va voir sa population croître encore dans les prochaines années.

 

A mon tour de regretter encore que Vif soit sortie du Syndicat intercommunal URIOL
qui aurait pu se substituer à elle pour porter ces investissements en tout ou partie !

 

Brigitte Périllié