Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/03/2009

Subventions 2008 sur le canton de Vif


Bilan année 2008

Les élus locaux ont souvent tendance à justifier leur action par le nombre de subventions obtenues de la part de leurs partenaires financiers.

Voici donc ce que l'Assemblée départementale a voté durant l'année 2008 pour l'ensemble des communes et des particuliers du canton, au travers des différentes politiques départementales et des projets des communes.


Le tableau ci-joint précise les bénéficiaires de la subvention ainsi que le libellé du projet et la thématique départementale à laquelle l'attribution correspond.

Il est bien évident que de grandes disparités peuvent apparaîtrent à première vue. Elles sont le reflet de la taille de la commune (nombre d’habitants), de sa richesse et des capacités respectives à entreprendre des actions, mais aussi à mettre en œuvre, en direct, des politiques déléguées par le Conseil général.

Par exemple : La commune de Pont de Claix reçoit pour son centre de planification une subvention importante car elle gère ce service pour le compte du CG et l'intègre aussi dans son action sociale globale. Cela permet de trouver les cohérences locales dans la ville et au delà, puisque le centre doit aussi s'adresser aux habitants des autres communes du canton. Il en est de même pour l'Amphithéâtre…

Le Conseil général s'appuie donc sur les capacités et la volonté des élus à s'engager à ses côtés.

Tout confondu, ce canton de Vif a reçu en 2008 plus de 3 440 900 €.

Tableau subventions 2008.pdf

Un canton hétérogène qui émarge à toutes les politiques du Conseil général


Plutôt que de montrer une répartition par commune, ce qui les mettrait faussement en concurrence alors que leurs réalités sont différentes, je préfère présenter ces crédits par thématiques :

Ainsi, l’Agriculture représente près de 20 000 € dont presque 6 000 € ont été distribués aux agriculteurs locaux pour entretenir le paysage en complément de crédits Européens et régionaux (PEZMA). 443 000 € ont été consacrés à l’eau potable,

Le Conseil général soutient activement le développement des énergies renouvelables par le biais d’aides à l’installation de chaufferies bois, de chauffe eaux solaires et de panneaux photovoltaïques de particuliers comme pour les communes, total : 22 970 €

800 000€ ont été versés aux communes, sauf Pont de Claix, en compensation de taxe professionnelle (répartition des écrêtements aux communes peu dotées en TP).

L’aménagement du territoire représente près de 74 000 € pour deux actions fortes et très différentes qui sont l’aménagement du terrain d’accueil des gens du voyage de Vif, construit par la METRO et l’entretien des pistes de ski de fond de Prélenfrey du Gua.

Le Contrat territorial compte environ 736 000 € pour les différents projets d’investissement des communes, tels que la gendarmerie de Pont de Claix, amélioration de diverses écoles primaires et autres projets ponctuels….

Cette ligne de crédits correspond à l’aide du Conseil général aux communes dans un objectif de solidarité et de redistribution de la richesse départementale dans les territoires pour favoriser l’émergence de services publics de proximité, au service de la vie quotidienne des citoyens.

11 000 € financent des permanences d’architectes (via le CAUE) au profit des particuliers qui ont un projet de construction à adapter au paysage, mais aussi en conseil aux communes !


Le Conseil général a ses propres obligations notamment dans le social (personnes âgées, personnes handicapées, enfance, famille, insertion…), pour délivrer des agréments et autorisations, mais n’a pas compétence pour gérer en direct la totalité des services sociaux. De ce fait il vient en aide aux communes en fonctionnement et en investissement pour les aider à assumer leurs charges.

L’Action sociale représente à cet effet 317 600 € environ et se répartissent dans les lignes départementales de la politique de la ville, le centre de planification familiale, les droits des femmes, la petite enfance et le logement social.

L’insertion qui est un domaine important de l’action du département n’émarge pas à ce tableau. Il est intégré dans une ligne départementale de la Cohésion sociale et affecté au territoire de gestion de l’agglomération de Grenoble qui s’appelle « Drac Isère Rive Gauche », dont je préside la commission locale d’insertion (CLI). Commission qui sera prochainement transformée lors de la mise en place du RSA ; c’est à dire en juin 2009.

La Culture représente 134 400 € environ avec le soutien aux écoles de musique de Claix, Pont de Claix et Vif ainsi qu’à l’Amphithéâtre et les MJC de Claix et Pont de Claix.

L’Education totalise plus de 790 000 € dont 740 000 € aux collèges. Ceux –ci sont de compétence directe du Conseil général qui finance les locaux en fonctionnement et investissement ainsi qu’un certain nombre d’activités pédagogiques et d’éveil.
Près de 26 000 € sont consacrés aux écoles primaires sur les activités périscolaires, d’éveil culturel et sportif. Presque 27 000 € sont affectés à la Maison Familiale et rurale de Vif.

45 000 € ont été consacrés aux sports, avec des subventions de fonctionnement aux associations, notamment pour les déplacements des clubs jeunes et des clubs élites.

Les Initiatives locales représentent pour cette année 35 000 € qui ont été quasiment dépensés en totalité pour divers projets locaux d’associations du canton où agissant sur le canton de Vif.

Des actions, des financements, des objectifs visés…L’action du Conseil général est donc souvent vue comme une « manne » de la part des élus locaux comme des représentants des associations. C’est un peu vrai, si on ne s’interroge pas sur le sens que présentent ces répartitions financières. Dans la réalité, tout est pensé, voulu, encouragé. Ne nous trompons pas, ces répartitions ont pour objectif d’agir en solidarité territoriale mais aussi pour approfondir nos politiques départementales dans les communes et avec les associations qui oeuvrent au quotidien pour le lien social.

Et, une réalité qui nous rattrape…En ce premier trimestre 2009, l’argent se fait plus rare pour tout le monde et aussi pour le Département. Les recettes n’ont jamais été si incertaines, aussi à ce niveau. Moins de rentrées fiscales, moins de taxes professionnelles dues aux baisses de chiffres d’affaires des entreprises en 2008, mais aussi à cause du bouclier fiscal qui exonère les plus riches et impacte les collectivités qui vivent principalement de cette taxe comme la Région, le département et les intercommunalités à TP unique.
La crise se révèle ainsi pour les finances publiques avec en plus, une baisse considérable des taxes de mutation (payées par les acquéreurs d’un bien immobilier). Cette baisse des transactions va nous obliger à revoir à la baisse notre budget 2009 et certaines actions financées en 2008, ne pourront l’être cette année. C’est inédit pour le département de l’Isère.
La réalité de cette crise financière, son impact sur l’économie réelle est, nous dit-on, encore à venir !
J’espère en tout cas, que cela ne durera pas trop longtemps et que chacun d’entre nous, dans son domaine, donnera le meilleur de lui même pour participer à la reconstruction d’une véritable économie durable, non « délocalisable », non spéculative et ainsi contribuera à « garantir » un avenir fort à court terme et à long terme, pour les générations futures.

Brigitte Périllié
Vice-présidente du Conseil Général de l’Isère


11/01/2009

rencontre militante avec la présidente de l'Union des femmes Tunisiennes

Union des femmes Tunisiennes.jpg

Hier samedi 10 janvier 2009, je rencontrais dans les locaux du Centre d'information départemental des femmes et de la famille (CIDFF), la présidente de l'Union des femmes Tunisienne , en présence du sous préfet, de Joséphine Kudin déléguée départementale des droits des femmes, de Christine CRIFO vice-présidente du Conseil général, chargée de la coopération décentralisée et bien sûr de Marie-Jeanne Grange la Présidente du CIDFF. Beaucoup de militantes des droits des femmes étaient là pour cette occasion.

Cette rencontre nous a permis d'évaluer nos préoccupations et de voir à quel point les actions menées en Tunisie en direction des femmes sont semblables aux nôtres. Nos besoins sont sensiblement les mêmes et je peux affirmer que nous avons beaucoup à apprendre d'une meilleure connaissance mutuelle.
Nous avons conclu de la nécessité de nous rapprocher pour nous nourrir de nos expériences respectives en matière d'accompagnement des femmes victimes de violences, d'accès à l'emploi et à la formation professionnelle, d'accès aux droits de façon générale.
Des coopérations vont se mettre en place entre nos associations et les leurs.

Leur exemple nous a fait voir aussi la nécessité de nous rassembler aussi en France pour que toutes nos associations soient plus visibles, mieux connues et reconnues auprès des pouvoirs publics et ainsi participer à leur image à l'élaboration des textes législatifs et réglementaires mais aussi à leur évaluation sur le terrain.

Un nouveau chantier auquel je veux bien m'atteler !

06/01/2009

Chaque année commence par le même rituel de souhait de bons vœux !

Cette année 2009 ne déroge pas à la règle et pourtant la morosité ambiante nous donne l’impression de ne plus vraiment y croire…
Il n’est pourtant pas question de céder au pessimisme. Il n’y a rien de pire que cela et il n’y a rien de tel pour accentuer les tendances aux récessions ou aux dépressions… et puis, c’est dans l’adversité que les forces véritables se révèlent !

Si 2008 n’a pas été à la hauteur de nos espérances, tant sur le plan politique que social ou économique, nous devons tout faire pour que 2009 relève le défi !

Sur le plan international, l’élection de Barack Obama aux Etats Unis nous montre, en partie, le chemin de la sagesse et de l’espérance… Sagesse d’un peuple qui avance dans la réconciliation des origines ; espérance d’un peuple qui croit en un autre avenir pour lui même…

Sur le plan national, en France, l’inquiétude cède encore à l’espoir… c’est aussi le symptôme de nos exigences… Pourtant il nous faut nous convaincre de notre chance, de nos chances pour évoluer dans le bon sens.

Toute crise peut être salutaire, si l’on veut qu’elle le soit !

Et si, celle là devenait un accélérateur pour atteindre plus vite les objectifs que nous construisons depuis plusieurs années sur le plan environnemental, et ainsi préserver notre planète et notre avenir collectif.
Et, si nous en profitions pour atteindre plus vite une société plus juste socialement, plus « redistributive », et cela de façon durable, donc non pas uniquement dans un esprit de réparation ou d’assistance mais bien dans un esprit de partage et d’intégration du plus grand nombre, dans le respect de la diversité humaine et de ses cultures.
Et, si nous en profitions sur le plan économique, là aussi, pour faire en sorte que chaque continent puisse prospérer et trouver sa juste place sur notre planète ; c’est à dire évoluer dignement, dans une croissance respectueuse des besoins matériels du plus grand nombre mais aussi dans le respect de la planète.

Le progrès serait celui-là. Celui d’un réel respect des êtres humains, de leurs droits à accéder à la satisfaction de leurs besoins primaires mais aussi de leurs besoins intellectuels, voire spirituels. Ceci, dans le respect de valeurs sur lesquelles nous ne devons pas transiger qui sont celles de l’égalité et de la fraternité entre les êtres d’où qu’ils viennent.

Le 2Ième siècle serait donc celui du respect ; respect entre les hommes, entre les hommes et les femmes (en tournant le dos à l’esprit de domination), entre les riches et les pauvres (en faisant que chacun le soit moins), respect entre les continents tant sur le plan économique que social et environnemental…
2009, achèvera la première décennie, qu’elle soit l’année qui nous montre le chemin pour atteindre cette société qui doit être celle du 21ème siècle.
dans cet espoir, je vous souhaite une excellente année 2009

19/09/2008

Des droits de la femme et de l’égalité entre les hommes et les femmes

A LA PROTECTION DE L'ENFANCE EN DANGER, il n'y a qu'un pas !

Après plus de 6 mois de prise de fonction de vice-présidente chargée de l’enfance, de la famille, de la protection de l’enfant en danger et de l’égalité entre les hommes et les femmes, je réalise à quel point, mon engagement initial pour les droits des femmes rejoint parfaitement, les politiques menées par le Conseil général envers les enfants et la famille.

En effet, notre département n’est pas exempt d’affaires malheureuses de violences infra familiales, d’abus sexuels dans lesquelles les femmes et les enfants sont les premières victimes. Violences conjugales dont les femmes souffrent durant des années avant d’oser dénoncer leur calvaire, des enfants trop souvent spectateurs impuissants et victimes collatérales de leur père et de leur mère… qui ensuite développent des psychoses qui très souvent les conduisent vers l’échec scolaire et/ou la délinquance. Des enfants, victimes d’abus sexuels mais aussi de l’incapacité de leurs parents à les prendre en charge dans leur quotidien matériel mais aussi moral et affectif… Des violences, des misères relationnelles qui sont au cœur de beaucoup d’enjeux pour notre société. L’enjeu de l’éducation, de la réussite professionnelle, de l’épanouissement citoyen qui ne peut se réaliser que dans un environnement familial épanouissant et avec des institutions capables de les affronter. Mais nous sommes encore loin du compte !

Je m’attache donc en tant que vice-présidente du Conseil général de l’Isère, d’abord à nommer cette chose infâme que sont les violences familiales et conjugales, sans fausse pudeur, sans hypocrisie, mais aussi à orienter nos actions, nos procédures de détection des situations préoccupantes, nos formations des professionnels pour que ces questions soient démystifiées, nommées, prises en compte beaucoup plus vite et dans l’idéal, traitées en terme de prévention. C’est essentiel pour avancer, progresser et passer du non-dit à la prise de conscience et à l’action, pour enfin d’atteler à tenter d’éradiquer ces violences que je m'investis aujourd'hui.

Un thème qui me passionne et justifie le fond de mon engagement féministe.

30/03/2008

Clause de l'Européenne la plus favorisée

Jeudi 27 mars 2008, je recevais dans l'hémicycle du Conseil général de l'Isère, Gisèle Halimi, venue présenter à un auditoire largement féminin et féministe, le travail commandité par elle-même et son association "Choisir", sur les législations comparées des 27 pays européens, qui concernent majoritairement les femmes, comme le droit à la contraception et à l'avortement, le mariage, le droit du travail, la parentalité...

Un auditoire évidemment conquis à sa cause... des femmes et qui a vu là, un sujet capable de donner un nouveau souffle à la lutte des femmes pour leurs droits...

Au nom du Conseil génénral, j'ai tout de suite apporté mon soutien financier à ce projet, pour que la cause des femmes européennes avance et que l'Europe puisse trouver dans cette démarche, une méthode qui pourrait s'appliquer à l'harmonisation par le haut de l'ensemble des lois des pays européens notamment sur le plan social, mais aussi sur toutes les législations...

Affaire à suivre !

GISELE HALIMI.jpg