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21/02/2013

Samedi 16 février, de Munnar à Kotchi.

La journée commence donc par la visite du musée du Thé de la compagnie Kanan Devan Hills. Il y a là un certain relent de colonialisme anglais. Mais aujourd’hui la compagnie est essentiellement indienne, les Britanniques n’ont pu conserver que 16% des parts. Je découvre avec surprise que ces plantations datent seulement de la fin du 19ème siècle.

Nous reprenons la route après avoir fait le plein de thé noir et vert… et, c’est reparti pour le safari photo à travers les plantations. Elles semblent coupées aux ciseaux (c’est le cas). En fait ce sont les femmes qui cueillent une à une les feuilles à maturité. Elles portent un lourd sac sur le dos et un épais tablier de caoutchouc sur la poitrine et le ventre pour ne pas se blesser en allongeant les bras… En route je découvre l’arbre à pain ou fruit du Jacquier, énorme masse légèrement oblongue et granuleuse. Je bois un jus de coco vert.  ( le coco vert est bon pour son jus légèrement sucré, alors que la noix de coco, marron et poilue, plus connue chez nous, est bonne pour sa pulpe). J’ai l’occasion aussi de photographier un cacaotier et un champ d’ananas.

Nous amorçons la descente et retrouvons la chaleur de la plaine. Ce coin parait être la Suisse de l’Inde. Les maisons y sont cossues et fleuries. La rue semble moins sale mais, subsistent malgré tout, des masures aussi pauvres que de l’autre côté de la montagne. Pourtant, ce pays peut être qualifié de cocagne. Tout y pousse en abondance. A midi je goute mon premier curry de poisson, froid mais excellent !

La conduite indienne, comment la qualifier ? Incroyable ! Vaut mieux pas regarder la route… le chauffeur se croit obligé de doubler en toutes circonstances… de quoi faire de l’huile, quand on est à l’arrière. Vaut mieux faire confiance, pas le choix, mais sans le klaxon, je ne sais comment il ferait. J’ai toujours l’impression de l’entendre, 3 heures après…

Après 130 km, nous arrivons à Kochi. C’est la capitale du Kérala, célèbre pour ses embouteillages. Il est 16h et nous n’y coupons pas ! Nous arrivons dans une nouvelle maison d’hôte du nom d’Ellim. Rien à voir avec celle de la veille. Celle-ci est cossue, parfaite. Elle a été construite par un homme qui a longtemps travaillé au Katar dans un service qualité. Rien à voir avec tout ce que j’ai vu depuis 10 jours. C’est neuf,  salle de bain carrelée de haut en bas, sanitaires immaculés, qui fonctionnent bien, clim, personnel charmant et tutti canti, seulement pour 2000 roupies la nuit. Je vous la recommande Nous y resterons deux nuits.

le soir, Josette m'offre une séance de Kathakali qui est du mime dont l'objet est de d'exorciser les mauvais esprits. C'est superbe, le spectacle commence avec le maquillage des faciès des danseurs et continue par des danses et mimes sur une musique de percussions chantée. Magnifique. J'ai filmé quelques scènes.

 

 

11/02/2013

Carnet de voyage en Inde - Sharana - Souffle de l'Inde -

Enfants.pngLundi 11 février,

Nous sommes à Sharana, pour assister à une réunion de coordination hebdomadaire des travailleurs sociaux sur le suivi des enfants.

Tous les mois, ils doivent faire un bilan à l’association de l’ensemble de leur travail. Ils font également leurs prévisions d’actions.

Vetri est le chef de l’équipe. Il dirige également le « vocationnel training center » qui est un centre d’apprentissage en menuiserie. Neuf jeunes ont passé un examen de 6 mois de présence, avec succès.

Au grand hôpital Jipmer, il voit toutes les semaines 150 patients atteints de maladies neurologiques. Sharana, met à disposition un TS pour aider les patients à mieux comprendre leur maladie, leur traitement, ainsi qu’aux familles. Normalement, il devrait suivre 30 patients. Il aide les familles à garder les patients qui attendent des heures avant d’être examinés. Aucun médecin ne va à domicile, c’est toujours le patient qui se déplace à l’hôpital.

The Day Care center est centre privé appartenant à Sharana, agréé par le Gouvernement. Les enfants qui ont faim vont y manger. Ils viennent également lorsqu’il n’y a pas école et pour faire leurs devoirs le soir. 100 enfants y sont accueillis en permanence et deux cent sont en contact avec le centre.

Vetri supervise un camp médical avec 8 médecins, dans les campagnes reculées. Il distribue de la spiruline (protéines) aux enfants les plus dénutris,

Il s’occupe également de trois jeunes filles dont les mères sont prostituées. Il doit être très attentif envers elles sinon, elles risquent d’être récupérées par leurs parents et envoyées se prostituer aussi.

Il gère aussi les microcrédits attribués par le Consulat de France, aux ressortissants français en grande difficulté.

 

Manuel : raconte que cette semaine, des enfants se sont échappés du Shelter (pensionnat). Ils les ont cherché pendant 3 heures et les ont retrouvés près de chez leurs parents qui n’étaient pas là. Ils doivent vite les retrouver sinon, les parents risquent de les renvoyer mendier.

Josette a lancé un appel de dons sur internet pour acheter une machine à laver. Elle avait découvert que les enfants du shelter lavent eux-mêmes leurs habits. La somme nécessaire a été réunie et l’achat va être fait. Les enfants sont ravis et promettent d’embrasser Josette.

Peter,  suit les parrainages. Ils sont de deux ordres, parrainages individuels ou collectifs sur un quartier ou village. Il gère les dons et les répartit en fonction des besoins identifiés des enfants. Il y a 1300 enfants parrainés dont 330 individuels.

Il va contacter 22 parrains ce mois-ci qui viennent à Pondichéry voir les enfants et éventuellement leur famille. Le travailleur social est chargé de ces rencontres.

Kaladévi (femme) s’occupe de la logistique de l’équipe, de la gestion des différentes activités, des cours du soir des enfants, des comptes des enfants parrainés.

Amala : assistante sociale, suit des filles : 8 filles et 2 mères. Elle a supervisé les devoirs des enfants en absence des instits, et anime la ludothèque mobile dans les quartiers.

Mani s’occupe du Day care center(DCC), et développe trois programmes : librairie et ludothèque mobiles et travail de rue. Il va tous les jours dans les quartiers pour repérer les enfants qui trainent et les scolariser. Il va les chercher dans les bidons villes et les amène au centre de jour, où ils sont lavés, habillés et nourris. Un bilan de santé est fait et en fonction de leur âge, les enfants vont ensuite au Shelter ou les plus petits restent au DCC, c’est-à-dire retournent dans leur famille pour la nuit. C’est une négociation permanente avec les parents pour pouvoir suivre les enfants et leur offrir une éducation.

Ravi visite des écoles pour mettre en place des nouveaux parrainages d’enfants. Il s’occupe du corps médical et des cours du soir. Il tient les dossiers administratifs des enfants, visite les familles…

Vers 11heures, nous montons à l’atelier où les dames cousent. Josette vérifie leur travaille et donnent quelques conseils et consignes.

femmes5.pngL’après-midi nous retournons à l’atelier où doit avoir lieu une réunion de debriefing. Les femmes sont souvent indolentes et il faut les dynamiser régulièrement pour leur rappeler pourquoi et comment elles ont la chance d’avoir cet emploi, comment elles doivent se comporter pour assurer une production de qualité mais aussi comment elles doivent vivre en petite communauté pendant le temps de travail : partage, solidarité, rigueur dans le travail, exigence du travail bien fait… rien n’est oublié dans le message. Elles sont également invitées par Josette à dire leurs questionnements et sentiments. Après cela, nous leur proposons la lingerie que j’ai apportée. Elles prennent pour elles et leurs filles quand elles en ont. Elles me remercient de cet apport. J’en profite donc pour remercier aussi toutes les Grenobloises qui ont donné leur stock !

 

Carnet de voyage en Inde - Pondichéry - Souffle de l'Inde -

Dimanche 10 février :Retour à Auroville,

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Nous retournons à Auroville pour que je puisse découvrir le matrimondir, imaginé par la mère, fondatrice de cette cité. Je m’engouffre aussi dans les boutiques dont les produits sont fabriqués sur place dans un esprit de commerce équitable, respectueux de l’environnement.

Nous y retrouvons Françoise et sa famille, bénévole à l'association, qui passe à Pondichéry une année sabatique.

Notre soirée sera également très shopping au Sunday market de la ville indienne.

Je ne vous ai pas parlé du temps. il fait très beau ici, tous les jours, la température est autour de 28° !!!!

02/01/2012

Meilleurs voeux 2012

 

meilleurs voeux 2012.docx

12/12/2011

Bulletin cantonal 2011 : des articles en plus !

Pour la publication de mon dernier bulletin cantonal (2011) qui doit être distribué ces jours ci, je souhaitais vous présenter un certain nombre d'initiatives locales, portées par des associations du canton. Faute de places, j'ai dû renoncer à quelques uns que je vous présente ci-dessous.

J'espère dans l'avenir pourvoir enrichir cette rubrique dans une prochaine publication, mais le nombre d'annonceurs, pour financer ces pages, n'est pas assez grand, alors...

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« L’Atelier pour moi » de Jacques Cathelin

au Pont de Claix, mais accessible à tous sur le canton de Vif

Voir l'article : Atelier pour moi.pdf

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38 PETITS PAS au Pont de Claix avec Marine et Thierry Landes, pour une infinité d’autres, tellement plus grands, pour toute la vie…

Voir l'article : 38 PETITS PAS à Pont de Claix pour une infinité de pas tellement plus grands tout le reste de leur vie.pdf

 

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Une envolée féminine pour aller vers d’autres possibles… avec l’ADATE

 

Voir l'article :Envolée féminine.pdf

 

"Ya pas fote !" avec Didier Sémiranoth et l'ASSIDEM à Pont de Claix

Voir l'article : Didier Sémiramoth -3.pdf

 

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