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17/03/2015

Fin programmée des saisons culturelles de l’Amphipédia

canton de Vif, canton de Pont de Claix, Brigitte Périllié, Michel Belletante, Emmanuelle BibardNous avons appris, il y a quelques jours, la fin de la convention qui lie l’association Amphipédia avec la municipalité de Pont de Claix. Cette association qui programme la saison culturelle de la ville depuis plus de 4 ans sera démantelée. Cette rupture qui est bien sûr du droit et du libre arbitre de la municipalité aura beaucoup de conséquences pour la ville elle-même et ses habitants mais aussi pour les alentours, notamment pour le jeune public.

En effet, l’Amphithéâtre de Pont de Claix est depuis quelques décennies une scène régionale. Cela veut dire qu’elle bénéficie de financements de la part de l’Etat via la DRAC mais aussi de la Région Rhône-Alpes et, du Département de l’Isère. A ce titre, l’association Amphipedia qui gère l’amphithéâtre, s’engage à élargir ses interventions au-delà de la ville et à toucher des publics précis dont les scolaires du sud du département. Régulièrement, nos collégiens de Claix, Varces, Vif, Jarrie mais aussi de Bourg d’Oisans viennent  assister à des spectacles qui leur sont dédiés ; jeunes dans leur cursus scolaire et qui reviennent ensuite avec leurs familles. Les artistes vont dans les établissements de la ville, dans les quartiers pour rencontrer les publics qui n’ont pas l’habitude de venir au théâtre. Musique, danse, théâtre sont proposés durant chaque saison à des prix accessibles à tous. Cet établissement rassemble et déploie tout ce qu’on peut imaginer en termes de vulgarisation de la Culture tout en restant une Culture de qualité, exigeante pour les artistes, ludique mais profonde et diversifiée pour le public.

Cette décision donc est, non seulement surprenante, mais elle est suicidaire. Suicidaire pour la Culture et les artistes qui voient disparaitre une fois de plus, un lieu de diffusion artistique, suicidaire pour les habitants qui n’auront plus à leur porte un lieu culturel de grande qualité, un lieu d’émancipation de la pensée, un lieu d’évasion, un lieu d’échange et de partage de notre patrimoine culturel passé et contemporain, un lieu de mixité sociale.

L’Amphitéâtre de Pont de Claix a en effet la particularité d’être implanté dans un quartier dit sensible (les Iles de Mars) de forte concentration où vit une population en grande difficulté économique et sociale, très souvent éloignée de la Culture. C’est un équipement où vient un public très attaché à la qualité artistique, un public qui vient certes, autant de l’ensemble de l’agglomération grenobloise que de Pont de Claix ou du canton. Cette particularité été voulue par son créateur Michel Couêtoux, ancien maire de Pont de Claix, dans le but de désenclaver le quartier, la ville et de lui donner un rayonnement culturel régional sans oublier aucun public. Le gestionnaire précédant avec Michel Belletante avait cette mission, comme l’a aussi Emmanuelle Bibard, directrice de l'Amphipédia depuis 4 ans. Les efforts de démocratisation étaient là, ils commençaient à porter leurs fruits et, tout est arrêté.

S’en est fini, l’amphithéâtre se recentrera sur une diffusion amatrice, qui doit évidemment avoir toute sa place dans une salle locale, comme le fait déjà Varces Animation Culture (VAC) à l’Oriel de Varces, mais qui fait disparaître les créations de renommée régionale voire nationale.

Si l’on peut reconnaître que la ville consacrait une somme importante à ce projet culturel (400 000€), elle se privera des crédits affectés au projet soient 100 000 € de la Région, 50 000€ de la DRAC,  et 40 000 € du département. Si  la ville développe actuellement un nouveau projet de culture scientifique et technique aux Moulins de Villancourt, il n’est pas assuré que les crédits actuellement remis en cause par cet arrêt soient repositionnés sur ce nouveau projet. La salle sera aussi dévolue aux conférences scientifiques dont l’objet est différent. Et, comment expliquer au public qui venait pour la diversité de la programmation, qu’il devra désormais s’intéresser aux sciences, même sur des formes différentes. A l’impossible nul n’est tenu mais, le risque n’est-il pas de voir encore se réduire le public touché, à l’heure où justement il faut l’élargir ?

Autre question que l’on peut se poser : comment fidéliser un public large sur des programmations dont l’objet se resserre encore plus ?

Et, les programmations en directions des scolaires prévues jusqu’à la fin de l’année pourront – elles être conservées ?

 

N'hésitez pas à lire les commentaires ci-dessous et à en faire vous même !

 

22/10/2014

Rumeurs...

 Bonjour à tous,

 Il semble que des esprits malveillants ou toujours inquiets font courir le bruit ou imaginent des intentions de la part du conseil général de fermer l’antenne de service social implantée à Olympe de Gouges.

 Il n’en est rien évidemment, l’organisation de nos services sociaux sur notre canton est pérenne, fonctionne bien et doit perdurer autant que nécessaire, c’est-à-dire tant que notre population nécessitera d’être reçue dans la proximité.

 Le courant de hausse démographique que nous vivons depuis plus de 10 ans et les perspectives de développement de notre commune et de tout le secteur sud de l’agglomération ne pourra que renforcer cette organisation. Ce n’est pas parce que l’antenne de vif doit travailler en lien direct avec le SLS de Pont de Claix que son existence est fragile. Bien au contraire.

 Alors, que les esprits chagrins remisent leurs ressentiments et voient avec cette organisation une vraie chance d’avoir sur notre commune tous les services sociaux dédiés aux familles.

 

Brigitte Périllié

Conseillère générale du canton de vif,

Vice-présidente au Conseil général de l’’Isère

Chargée de l’enfance en danger, la famille, l’égalité homme-femme

et la lutte contre les discriminations

29/07/2014

La maison champollion à Vif

maison champollion,brigitte périllié,canton de vif,conseil général de l'isère,maisire de vif,38450Avec le changement de municipalité à Vif, le projet de musée à partir de la maison de la famille Champollion peut enfin être repris.

Comme je l'ai maintes fois évoqué dans les colonnes du journal de Vif ou en Conseil municipal, ce projet devrait être une réalité depuis au moins 5 ans. L'ancien maire, Jean Mourey, n'a pas pris les décisions qui s'imposaient pour permettre la réhabilitation de la maison familiale et par la même, l'ensemble du musée.

Les dernières élections ont rebattu les cartes et, enfin, les élus municipaux reprennent le dossier pour tenter de le faire émerger... Mais, le contexte économique et financier n'est plus le même en 2014, qu'en 2009, date à laquelle le Conseil général avait déposé la demande de permis de construire. Aujourd'hui, avec l'annonce de la disparition prochaine du Conseil général, il nous faut trouver une autre stratégie, voire un autre projet pour ce site, inscrit aux bâtiments de France.

Voici la note que j'ai écrite ces derniers jours pour appuyer les démarches entreprises par le maire Guy Genet auprès du Président du Conseil général. Cet après-midi, nous rencontrons le vice-président chargé de la culture et du patrimoine.

Il sera aussi nécessaire de rencontrer le président de la Métro et celui du Conseil régional.

Voire la note :La Maison Champollion à Vif vers 28-07-14.docx

21/04/2014

Le monde qui pleure !

 

Le récent redécoupage des cantons et la perte pour Vif de son appellation de chef-lieu de canton, a fait sujet lors de la tentative de négociation entre la liste Parrot et celle que je conduisais lors de ces dernières municipales.

Ne me suis-je pas vue reprochée de n'avoir pas versé ma larme lorsque j'ai découvert ce changement et de ne m'être pas exprimée précisément sur ce point ! J'avoue que ce reproche m'a saisie !
Il n'est pas dans mes habitudes de pleurer même symboliquement pour un aspect de notre législation qui, a priori, est logique et tend à harmoniser de façon rationnelle l'organisation de notre pays.

Tout d'abord quelques rappels, qu'est-ce qu'un canton ?
Certainement pas une aire de gestion spécifique pour le Conseil général, c'est une aire d'élection comme l'est une circonscription.

Le canton est le territoire sur lequel chaque conseiller général est élu pour aller siéger au Conseil général, assemblée qui déploie des compétences et des politiques sur le département. D'ailleurs en 2015, après le renouvellement des cantons, le conseil général s'appellera le Conseil départemental et les élus des conseillers départementaux, ce qui j'espère apportera un peu de clarté et de compréhension dans l'esprit des citoyens.

Alors pourquoi n'ai-je pas versé ma larme ?
Le redécoupage des cantons à deux objets : inscrire la parité femme-homme dans les assemblées départementales, à l’instar des communes et des régions, sans les inconvénients du scrutin de liste, jugé trop hégémonique et partisan et, rééquilibrer la représentation démographique citoyenne d'un canton à l'autre.

Depuis la création des départements, qui datent de la révolution française de 1789, la commune, qui joue le rôle de chef-lieu de canton est la plus peuplée. Si Vif l'a été au début, aujourd'hui, c'est Pont de Claix qui récence le plus d'habitants (11 400 habitants) alors que Vif en compte environ 8 500.

À quoi sert cette notion de chef lieu de canton ?
Après la révolution et jusqu'environ les années 80, l'état centralisé devait décliner sur son territoire ses services ouverts au public. Internet n'existait pas et la décentralisation n'avait pas encore fait ses preuves, les modes de paiement n'étaient que partiellement dématérialisés par chèques, la carte bleue et les retraits automatiques n'existaient pas. Au fur et à mesure de toutes ces avancées technologiques et avec l'approfondissement des transferts de compétences entre l'Etat et les collectivités locales, l'existence de services déconcentrés de l'état tels que la DDE ou les trésoreries se sont posées. Aujourd'hui, la DDE dans les cantons a disparu avec le transfert des routes aux départements et de l'instruction des permis de construire aux communes.

Aujourd'hui l'Etat n'a plus d'autres fonctionnaires déconcentrés que dans les trésoreries de chef-lieu de canton et les gendarmeries.
Pour les trésoreries : Les progrès de dématérialisation des paiements ne justifient plus cette déconcentration. Des services regroupés par "arrondissements" plus grands, seraient suffisants pour recevoir le public en demande de renseignements sur leurs impôts, ce qui est déjà fait sur Grenoble. En outre, le plus gros des travaux effectués par les trésoreries locales sont au service des communes ou autres établissements publics locaux. Il n'est plus nécessaire d'être dans une extrême proximité géographique, les échanges se passant en majorité par internet, téléphone, ou autre types d'envois. Les rencontres physiques là aussi n'obligent pas à une extrême proximité, mais bien à un travail collaboratif en réseau.

Les gendarmeries sont d'un autre registre car là, la proximité est importante. Elles doivent rester au plus près du public, avec des effectifs correspondant au nombre de habitants. Leur gestion est là encore complètement indépendante du Conseil général, c'est l'état qui décide de leur déploiement. Une seule spécificité demeure, le partenariat avec les communes pour construire les gendarmeries. Situation qui apparaît de plus en plus inopportune car les communes sont en fait uniquement décisionnaires sur leur implantation lors de l'instruction des permis de construire.

Que reste-il donc de cette classification de chef- lieu de canton, à part la prime donnée à la commune ainsi désignée ?
Pas grand-chose, sauf pour cette commune, une gratification de 15% sur sa dotation globale de fonctionnement versée par l'Etat. Dotation décidée à une époque où le chef-lieu de canton était censé assumer des charges spécifiques pour l'état. Aujourd'hui il ne reste pas grand-chose, surtout dans un contexte d’intercommunalité qui recentre à ce niveau le déploiement des politiques transférées par l’Etat. Sa suppression pourrait d'ailleurs être une source d'économie !

Donc aurai-je du verser ma larme lors du transfert de cette appellation du canton de Vif vers Pont de Claix ? Peut- être pour la nostalgie des temps anciens...
Aurai-je du verser ma larme de la dissociation de Claix de ce nouveau canton ? Sans doute, mais comment aurions fait pour répondre aux exigences, certainement exorbitantes pour l'Isère, de recomposition de nos cantons pour qu'ils soient plus équilibrés démographiquement, sans augmenter le nombre d'élus alors que depuis sa dernière recomposition notre département a pris environ 300 000 habitants de plus et qu'il est un des plus hétérogènes de France entre plaines et montagnes, entre urbain et rural. Pour mémoire, le canton de vif compte entre 36 000 et 38 000 habitants là où les trois cantons du Trièves totalisent à eux trois, 9000 habitants.

 

Avec la réforme le canton de Pont de Claix comptera environ 45 000 habitants, deux conseillers départementaux le représenteront au sein de l’assemblée départementale.

Ces exigences prouvent bien que la première fonction du canton est de présenter un territoire d'élection capable de respecter la représentation démographique et de genre avec les binômes femme-homme qui seront candidats l'an prochain.
C'est ce à quoi je me suis attachée pour ne pas verser ma larme...

Mais, dans le contexte de chamboulement perpétuel que nous traversons, les nouveaux cantons risquent d'avoir une très courte vie... La suppression des Conseils départementaux étant déjà avancée avant même leur mise en service !

Nostalgie des temps anciens.... Le monde qui pleure a t-il raison ?

 

29/11/2013

Commission permanente du 22 novembre 2013 - Relevé de subventions – Canton de Vif

Commission de l’action sociale et des solidarités

 

Personnes âgées – Subventions en faveur de l’adaptation du logement des personnes âgées ou en perte d’autonomie

-       Mme Mariem Benkorba à Pont-de-Claix : subvention de 1 000 € pour l’installation d’une douche adaptée

 

Commission de l’agriculture, de l’équipement des territoires, de la forêt et de la montagne

 

Equipement des territoires – Subventions aux communes et à leurs groupements pour des travaux de voirie communale

-       Vif : subvention de 19 075 € suite aux orages des 30 et 31 mars 2013 (effondrement Route de Chabotte)

 

Eau – Subventions aux communes et à leurs groupements

-       SIVIG : subvention de 29 025 € pour les travaux d’adduction et de distribution d’eau potable aux hameaux des Amieux le Grand, subvention de 19 365 € pour la mise en place d’un accélérateur de débit sur la conduite d’adduction du réservoir de Chapoteyre à Miribel-Lanchâtre et subvention de 9 890 € pour le renouvellement du réseau d’eau potable secteur de Prelenfrey au Gua

 

Agriculture – Plan de modernisation des bâtiments d’élevage – Commercialisation de produits agricoles

-       SAS Un bout de campagne (Claix) : subvention de 60 000 € pour la construction d’un magasin collectif pour la vente de produits agricoles de montagne

 

Forêt et filière bois – Aide aux entreprises de la 1ère et 2ème transformation du bois

-       SAS SDCC (Varces) : subvention de 15 440, 90 €

 

Commission des collèges, de la jeunesse et des sports

 

Jeunesse et sports – Equipements sportifs – Dotation départementale

-       Syndicat intercommunal Varces-Saint Paul : subvention de 2 682 € pour la mise en accessibilité du Gymnase Champ Nigat

 

Jeunesse et sports – Aide à l’animation sportive

-       USVG (Vif) : subvention de fonctionnement de 800 € pour la section sportive scolaire du collège Jules Verne

 

Jeunesse et sports – Equipements sportifs des associations et aide à l’acquisition de matériel

-       USVG (Vif) : subvention de 1 430 € pour l’achat de matériels divers pour la section scolaire volley-ball du collège Jules Verne de Varces

 

 

Jeunesse et sports – Aide aux initiatives locales

-       Club franco-allemand de Claix : subvention de 628, 00 € pour l’organisation de manifestations dans le cadre du 50ème anniversaire du traité de l’Elysée (enveloppe Serge Revel)

 

 

Commission de la coopération décentralisée, de la culture et du patrimoine

 

Lecture publique – Subventions de fonctionnement en faveur de la lecture publique

-       SIVOM d’Uriol : subvention de 2 000 € pour l’organisation de l’édition 2013 du Bazar du livre

 

Pratique et création artistiques – Subventions en faveur des pratiques, de la création et de la diffusion artistique

-       Association musicale de Vif : subvention complémentaire de fonctionnement d’un montant de 7 429 €

-       Association culturelle Rio Gris : subvention de 1 000 € pour l’organisation de Fêt’arts en septembre 2013

 

Commission du développement durable, de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme

 

Environnement – Actions en faveur des ENS

-       OCCE école élémentaire Pont Rouge (Claix) : subvention de 1 700 €

-       OCCE école élémentaire Jean-François Champollion (Vif) : subvention de 1 700 €

 

Environnement – Actions en faveur des ENS et Partenariat

-       Refuge le Droit de Vivre (Vif) : subvention de 10 000 €

 

Commission du développement économique et du tourisme

 

Tourisme – Aide aux activités nordiques – Hébergements touristiques

-       Le Gua (Prélenfrey) : subvention de 628 € pour l’entretien des pistes de randonnée en ski de fond