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22/02/2015

Elections départementales 2015, canton de Pont de Claix, Pour comprendre !

Comme vous l’avez peut-être remarqué, je ne fais plus partie de l’équipe PS pour la prochaine élection départementale !

En effet, les préparations du nouveau scrutin 2015 ont été le coup de grâce à mon engagement dans ce parti ; alors que j’y adhérais depuis 1978, sans faille… malgré quelques doutes et agacements !

Que s’est-il passé ?

Le nouveau découpage cantonal, socle de notre élection départementale, visant à rééquilibrer les représentations démocratiques au sein du Conseil, prévoit pour la première fois de son existence, l’élection d’un homme et d’une femme pour chaque canton ; avec un nombre d’habitants plus équitable entre zones urbaines et rurales. Désormais la moyenne des cantons varie autour de 40 000 habitants.

Par exemple, le canton de Vif était fort de 38 000 habitants, le canton de Pont de Claix compte un peu plus de 44 000 habitants. Nous serons deux pour le représenter.

Pour parvenir à ce nouvel équilibre, il a fallu réunir le canton de Vif (-Claix) et ajouter 7 nouvelles communes presque toutes issues du canton de Vizille. Nous avions donc convenu avec le Président du CG, André Vallini que les deux conseillers sortants de Vif et de Vizille se présenteraient en tandem. C’était sans compter les velléités du nouveau président de la METRO….

Celui posa deux postulats soi-disant incontournables… 

1-     1 - Un élu de Pont de Claix, devait obligatoirement être titulaire,

2-    2 -  D’après un accord METRO, les deux titulaires ne pouvaient pas être PS !

Donc, exit Gilles Stappazzon et Brigitte Périllié, aucun de nous deux ne pouvant correspondre à ces deux critères…

Si Gilles Strappazzon s’est immédiatement rendu à ces arguments et est allé jeter son dévolu sur le canton de l’Oisans en chassant de la candidature le conseiller sortant Christian Pichoud… je n’ai pas du tout réagi de la même façon. Pourquoi ?

Depuis 14 ans au Conseil général de l’Isère, j’exerce mon mandat dans un esprit militant, porteur de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.

1-     Ce travail est issu de mon engagement militant antérieur au sein du PS et de diverses associations mais aussi de mes précédents mandats municipaux à St-Egrève où j’avais mesuré l’importance de porter ces thèses au Conseil général, premier acteur de l’action sociale.

2-     L’exercice de ma délégation à la protection de l’enfance et de la famille m’a permis d’appliquer cette approche politique pour faire avancer la question de la prévention des violences, des inégalités et l’importance d’avoir une action transversale dans les politiques publiques de droit commun.

Ma participation à la gestion du département relève d’une ambition politique résolument au service de l’égalité femme-homme car ce niveau de collectivité est stratégique pour entreprendre dans ce domaine et je sais qu’il y a encore beaucoup à faire pour que nous parvenions à vraiment bâtir des actions porteuses de cette égalité.

Un Conseil départemental enfin devenu paritaire devrait permettre d’obtenir de bonnes avancées en la matière mais, par expérience, je sais que ces questions ne sont pas acquises par toutes les élues… si non elles le feraient dans leur propre collectivité municipale.

Il me semble donc que par mon expérience, je peux encore apporter des orientations efficaces pour agir à une nouvelle assemblée qui sera renouvelée au trois quart par l’effet conjugué de la parité, du renouvellement des générations et des équilibres politiques.

Lorsque je n’ai pas pu continuer à siéger à la Metro en 2008, les orientations que j’avais données précédemment ont été diluées et aurjourd’hui la Métropole révèle un retard flagrant d’engagement dans le domaine de l’égalité.

Évidement, nul n’est irremplaçable… mais pourquoi se passer de compétences qui fonctionnent quand elles peuvent encore s’exercer ?

Ma participation au Conseil départemental est un objectif politique au sens propre du terme et non pas un calcul personnel ou de représentation locale basée sur une concurrence entre une commune ou une autre.

Pendant toutes ces années je me suis efforcée à soutenir les communes comme les associations du canton pour qu’elles puissent bénéficier des actions et des subventions du CG dans un souci d’équilibre et d’équité. Je ne crois pas qu’elles aient eu à s’en plaindre. Notre canton a été très bien traité.

J’ai été loyale envers mon groupe politique même lorsque je ne partageais pas vraiment les décisions prises… pour moi, l’important est de pouvoir continuer à agir dans mon domaine de compétence.

Donc aujourd’hui, je me retrouve dans la difficile posture pour partir à cette élection contre mon camp d’origine, mais avec le ferme sentiment d’être en accord avec mes idées, mes engagements.

Les logiques d’appareil sont implacables mais j’entends y résister !

J’espère que les citoyens qui par habitude ne s’intéressent pas beaucoup à cette élection, me feront la gratitude de venir exprimer leur reconnaissance envers ce que j’ai porté toutes ces années et que je voudrais encore développer dans les six prochaines années !

Je les en remercie de tout cœur, c’est pour la bonne cause !

Le petit poing et la rose situé sur le bandeau de mon blog va donc disparaître… est-ce vraiment un problème ?

21/04/2014

Le monde qui pleure !

 

Le récent redécoupage des cantons et la perte pour Vif de son appellation de chef-lieu de canton, a fait sujet lors de la tentative de négociation entre la liste Parrot et celle que je conduisais lors de ces dernières municipales.

Ne me suis-je pas vue reprochée de n'avoir pas versé ma larme lorsque j'ai découvert ce changement et de ne m'être pas exprimée précisément sur ce point ! J'avoue que ce reproche m'a saisie !
Il n'est pas dans mes habitudes de pleurer même symboliquement pour un aspect de notre législation qui, a priori, est logique et tend à harmoniser de façon rationnelle l'organisation de notre pays.

Tout d'abord quelques rappels, qu'est-ce qu'un canton ?
Certainement pas une aire de gestion spécifique pour le Conseil général, c'est une aire d'élection comme l'est une circonscription.

Le canton est le territoire sur lequel chaque conseiller général est élu pour aller siéger au Conseil général, assemblée qui déploie des compétences et des politiques sur le département. D'ailleurs en 2015, après le renouvellement des cantons, le conseil général s'appellera le Conseil départemental et les élus des conseillers départementaux, ce qui j'espère apportera un peu de clarté et de compréhension dans l'esprit des citoyens.

Alors pourquoi n'ai-je pas versé ma larme ?
Le redécoupage des cantons à deux objets : inscrire la parité femme-homme dans les assemblées départementales, à l’instar des communes et des régions, sans les inconvénients du scrutin de liste, jugé trop hégémonique et partisan et, rééquilibrer la représentation démographique citoyenne d'un canton à l'autre.

Depuis la création des départements, qui datent de la révolution française de 1789, la commune, qui joue le rôle de chef-lieu de canton est la plus peuplée. Si Vif l'a été au début, aujourd'hui, c'est Pont de Claix qui récence le plus d'habitants (11 400 habitants) alors que Vif en compte environ 8 500.

À quoi sert cette notion de chef lieu de canton ?
Après la révolution et jusqu'environ les années 80, l'état centralisé devait décliner sur son territoire ses services ouverts au public. Internet n'existait pas et la décentralisation n'avait pas encore fait ses preuves, les modes de paiement n'étaient que partiellement dématérialisés par chèques, la carte bleue et les retraits automatiques n'existaient pas. Au fur et à mesure de toutes ces avancées technologiques et avec l'approfondissement des transferts de compétences entre l'Etat et les collectivités locales, l'existence de services déconcentrés de l'état tels que la DDE ou les trésoreries se sont posées. Aujourd'hui, la DDE dans les cantons a disparu avec le transfert des routes aux départements et de l'instruction des permis de construire aux communes.

Aujourd'hui l'Etat n'a plus d'autres fonctionnaires déconcentrés que dans les trésoreries de chef-lieu de canton et les gendarmeries.
Pour les trésoreries : Les progrès de dématérialisation des paiements ne justifient plus cette déconcentration. Des services regroupés par "arrondissements" plus grands, seraient suffisants pour recevoir le public en demande de renseignements sur leurs impôts, ce qui est déjà fait sur Grenoble. En outre, le plus gros des travaux effectués par les trésoreries locales sont au service des communes ou autres établissements publics locaux. Il n'est plus nécessaire d'être dans une extrême proximité géographique, les échanges se passant en majorité par internet, téléphone, ou autre types d'envois. Les rencontres physiques là aussi n'obligent pas à une extrême proximité, mais bien à un travail collaboratif en réseau.

Les gendarmeries sont d'un autre registre car là, la proximité est importante. Elles doivent rester au plus près du public, avec des effectifs correspondant au nombre de habitants. Leur gestion est là encore complètement indépendante du Conseil général, c'est l'état qui décide de leur déploiement. Une seule spécificité demeure, le partenariat avec les communes pour construire les gendarmeries. Situation qui apparaît de plus en plus inopportune car les communes sont en fait uniquement décisionnaires sur leur implantation lors de l'instruction des permis de construire.

Que reste-il donc de cette classification de chef- lieu de canton, à part la prime donnée à la commune ainsi désignée ?
Pas grand-chose, sauf pour cette commune, une gratification de 15% sur sa dotation globale de fonctionnement versée par l'Etat. Dotation décidée à une époque où le chef-lieu de canton était censé assumer des charges spécifiques pour l'état. Aujourd'hui il ne reste pas grand-chose, surtout dans un contexte d’intercommunalité qui recentre à ce niveau le déploiement des politiques transférées par l’Etat. Sa suppression pourrait d'ailleurs être une source d'économie !

Donc aurai-je du verser ma larme lors du transfert de cette appellation du canton de Vif vers Pont de Claix ? Peut- être pour la nostalgie des temps anciens...
Aurai-je du verser ma larme de la dissociation de Claix de ce nouveau canton ? Sans doute, mais comment aurions fait pour répondre aux exigences, certainement exorbitantes pour l'Isère, de recomposition de nos cantons pour qu'ils soient plus équilibrés démographiquement, sans augmenter le nombre d'élus alors que depuis sa dernière recomposition notre département a pris environ 300 000 habitants de plus et qu'il est un des plus hétérogènes de France entre plaines et montagnes, entre urbain et rural. Pour mémoire, le canton de vif compte entre 36 000 et 38 000 habitants là où les trois cantons du Trièves totalisent à eux trois, 9000 habitants.

 

Avec la réforme le canton de Pont de Claix comptera environ 45 000 habitants, deux conseillers départementaux le représenteront au sein de l’assemblée départementale.

Ces exigences prouvent bien que la première fonction du canton est de présenter un territoire d'élection capable de respecter la représentation démographique et de genre avec les binômes femme-homme qui seront candidats l'an prochain.
C'est ce à quoi je me suis attachée pour ne pas verser ma larme...

Mais, dans le contexte de chamboulement perpétuel que nous traversons, les nouveaux cantons risquent d'avoir une très courte vie... La suppression des Conseils départementaux étant déjà avancée avant même leur mise en service !

Nostalgie des temps anciens.... Le monde qui pleure a t-il raison ?

 

07/10/2012

Mon nouveau bulletin cantonal est dans vos boîtes aux lettres

canton de vif,conseil général isère,brigitte périllié,claix,varces,st-paul de varces,le gua,pont de claix,vifVoici le dernier numéron du Bulletin cantonal de Vif,

Compte-rendu des différents actions menées auprès des communes et des association locales, ce nouveau numéron présente mon activité de conseillère générale ainsi que celle de ma vice-présidence au Conseil général de l'Isère. A travers c enuméro, j'ai sussi voulu valoriser des actions et initiaves exemplaires d'associations du canton ainsi que ceux qui les portent.

Bonne lecture à tous...

Et, merci de réagir en bien ou en mal...

Et, un grand merci à tous les annonceurs sans qui la parution de ce 4ème numéro du mandat, n'auraient pas été possible;

Le Bulletin en totalité !

Canton de VIF JOURNAL Bat 06.pdf

29/04/2011

Rencontre avec les maires du canton

Jeudi 28 avril 2011, je rencontrai les six maires du canton pour faire le point sur leurs projets d'investissements respectifs en vue de l'élaboration du prochain contrat territorial.

Cette rencontre fructueuse nous permettra d'anticiper les besoins respectifs mais aussi de mettre en perspective ces projets les uns par rapport aux autres de façon à étaler intelligemment nos aides financières dans les différents domaines et dans le temps, mais également d'en vérifier l'opportunité locale.

C'est l'essence même de ces contrats que de se projeter sur plusieurs années à l'avance et d'inscrire les versements financiers seulement l'année ou les années de réalisation. Ainsi il n'est pas nécessaire de gonfler inutilement les budgets alors que les projets ne sont pas prêts mais aussi, cela permet, en étalant les répartitions financières, de mieux répondre aux besoins de financement des communes. Les financements d'investissement dans ces contrats peuvent varier de 20 à 80 % en fonction de l'urgence du besoin, de la solvabilité de la commune et de l'intérêt intercommunal du projet. Tous les projets doivent répondre aux exigences environnementales posées par le Conseil général.

Je vous communiquerai prochainement le CR de cette réunion avec la liste des investissements prévus (après approbation de celui-ci)

Brigitte Périllié, votre Conseillère générale

18/02/2011

Projet de restructuration des services sociaux

Bonjour à tous

Certains d'entre vous m'ont interrogée sur le projet de réorganisation des services sociaux du CGI.

 

Voici ce que je peux vous en dire :

 

Il existe en effet une étude d'organisation au Conseil général sur les services sociaux jugés trop dispersés et insuffisamment ouverts au public. Nous constatons aussi la nécessité de mieux articuler localement les différents services (social, PMI et ASE). Des scénarios ont été proposés mais qui n'ont pas été pour l'instant validés par les vice-présidents chargés du social, ni par l’ensemble des élus.

 

L'objectif de ce projet n'est pas de disparaître de Vif ou de Varces mais de rassembler l'ensemble des personnels en un seul lieu pour y être joints sur l'ensemble des plages horaires de bureau, par tous, tous les jours et de conserver les petits centres communaux en lieux de rendez-vous spécifiques pour les personnes qui ne peuvent se déplacer. Jusque là l'objectif peut sembler intéressant, mais il reste à voir l'opérationnalité de cette organisation et de sa mise en oeuvre.

 

Un certain nombre de questions se posent sur le canton, par exemple : Pont de Claix est-elle la commune la plus pertinente pour cette centralisation ? Varces ne serait-elle pas plus centrale géographiquement à échelle du canton ? Où pouvons nous trouver des locaux en capacité de loger tout le personnel ? Les Pontois seront-ils enclins à venir jusqu'à Varces ou préféreront-ils aller à Echirolles, si Varces était choisie ? Les distances entre nos villes sont-elles trop éloignées ? Quels sont les services de transports en commun accessibles ?

 

Je pense que toutes ces questions méritent qu'elles soient posées aux utilisateurs de ces services et aux élus municipaux qui sont des partenaires indispensables à la réalisation des services sociaux, notamment les CCAS. Une concertation s'impose, c'est indéniable !

Nous prendrons donc le temps de la faire avant de décider.

 

Pour l'instant le projet est suspendu et aucune date ne m'a jamais été annoncée.

 

Un courrier du Président, André Vallini a été adressé aux syndicats en ce sens. Une concertation est déjà programmée avec les syndicats et les élus.

 

Vous pouvez m’adresser votre point de vue.

 

Brigitte Périllié