07/01/2015
Vile attaque chez Charlie Hebdo
Depuis ce matin c’est la stupeur… Des terroristes ont abattu au siège de Charlie Hebdo les personnalités - journalistes, dessinateurs - les plus éminentes de la défense de la liberté de penser, liberté intrinsèque à notre République, liberté d’expression indispensable à notre démocratie pour faire grandir nos citoyens, qu’ils soient responsables politiques, économiques, sociaux, culturels ou simplement électeurs !
Cette attaque n’est pas un attentat comme les autres, c’est une guerre contre la démocratie. Nous avons le devoir de réagir fortement, de nous rassembler, de nous retrouver entre forces démocratiques pour défendre nos valeurs de tolérance et d’égalité qui sont les seules garanties de la grandeur d’un pays, d’une société.
Aucune cause, aucune religion ne peut être le prétexte à attenter à la vie de personnes, d'autant plus quand elles incarnent la liberté...
Faites comme moi, réagissez, dites non, nous n'acceptons pas d'être les cibles de dictateurs aveugles et féroces.
Brigitte Périllié
16:35 Publié dans 1. De vous à moi | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : brigitte périllié; attentat
14/12/2014
Des premiers soutiens...
Bonjour à toutes et à tous,
Les élections approchent... Beaucoup d'entre vous me connaissent et me suivent dans mes actions, sur le canton ou sur le département en tant que Vice-présidente chargée de l'enfance en danger, la famille, l'égalité femme-homme et la lutte contre les discriminations.
Certains de mes amis m'ont déjà spontanément dit qu'ils voulaient me soutenir en vue des prochaines élections départementales qui auront lieu les 22 et 29 mars 2015.
Je vais donc commencer une liste... merci de bien vouloir me faire savoir si je peux vous y inscrire !
Un petit mot, une photo, un dessin... Ce que vous voulez qui illustre ce que vous pensez de mon action !
Amitié,
Brigitte
19:17 Publié dans 1. De vous à moi, 2. Le Canton de VIF-Pont de Claix | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brigitte périllié, élections départementales 2015, isère, 38, conseil général, conseil départemental
05/11/2014
Un scandale qui devrait être vraiment relayé par tous les media et tous les citoyens
Bonjour,
Vous êtes certainement nombreux à avoir vu le documentaire de Cash investigation sur France 2 à propos de la fabrication des smarthphones par les marques les plus connues du marché. Toutes sont impliquées. L’exploitation humaine de ces sociétés par sous-traitants interposés et sociétés fantômes est scandaleuse. Nous ne devons pas accepter cela. Les profits réalisés par ces sociétés sont énormes alors que les ouvriers chinois (souvent de très jeunes gens) sont sous payés et travaillent 10 à 13h par jour et souvent la nuit. En Afrique, les mines de coltan et autres métaux précieux sont dans un état d’indigence effrayant avec des accidents mortels à la pelle… le niveau de vie des populations impactées par ces mines n’a pas augmenté… C’est une exploitation esclavagiste insupportable.
Par le passé, les consommateurs ont su peser sur Addidas et autres marques de prêt à porter pour qu’elles arrêtent l’exploitation des enfants et respectent des conditions de travail décentes et dignes pour les travailleurs de ces pays… La situation est de même ordre. Faisons pression pour que cela cesse et que ce qui représente un confort de communication dans nos pays développés ne soit pas un prétexte d’oppression ailleurs !
Je ne suis pas une spécialiste des moyens informatiques pour créer une pétition, mais l’enjeu vaut coup. Qui peut m’aider ?
Brigitte Périllié
14:00 Publié dans 1. De vous à moi | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : esclavage, travail des enfants, conditions de travail, téléphones mobiles, smarthphone, brigitte périllié
03/09/2014
Pourquoi une nouvelle organisation des rythmes scolaires en France ? Pourquoi tant de haine ?
La loi votée en 2012 dit simplement : 24h d’enseignement par semaine réparties sur 9 demi-journées avec un maximum de 5h30 par jour.
Ses objectifs : Favoriser pour l’élève des moments propices à des apprentissages de base plus efficaces, pour lutter contre l’échec scolaire. Apporter en parallèle à l’enseignement classique des activités de développement personnel visant à valoriser l’enfant et à le placer dans un contexte favorable aux apprentissages fondamentaux.
Cette loi découle d’études menées de longues dates par des chrono-biologistes spécialisés sur les rythmes biologiques des enfants. Ils ont démontré la pertinence d’aménager des plages d’enseignement fondamental le matin de 9h à 11h 30 et le soir de 15h à 17h. Les autres périodes de la journée doivent être occupées par des activités d’éveil ou de repos et bien sûr, à se sustenter.
Alors, pourquoi tant de polémiques ? Pourquoi ces horaires reconnus n’ont-ils pas été respectés ? qu’en disent les enseignants et leurs syndicats ? Comment les fédérations de parents d’élèves ont-ils accompagné cette réforme nécessaire pour la réussite de leurs enfants ?
Il est certain que l’on peut se poser toutes ces questions. Je ne peux moi-même y répondre tant les médias ont peu abordé le sujet sur ce registre !
Pour avoir conduit une action de ce type au début des années 80 à St-Egrève lorsque j’étais adjointe à l’animation générale et que mon action visait à coordonner les actions éducatives, culturelles et sportives de la commune, je peux affirmer que cela marche et je peux confirmer que le corps enseignant n’est pas forcément particulièrement favorable à une reconsidération de ses propres rythmes de travail. Je confirme également que la mise en œuvre d’une telle organisation coûte à la collectivité qui la porte. Mais, les moyens à déployer ne justifient-ils pas les objectifs visés, dans une société qui privilégie autant la réussite scolaire et ses diplômes ?
Je suis assez surprise que la raison de cette nouvelle organisation ne soit presque pas évoquée par les media qui débattent du sujet. La polémique étant devenue l’essentiel de la transmission de l’information. Les media se valoriseraient pourtant à plus exposer les formes de la compréhension plutôt que de la discorde; à être pédagogues, en quelque sorte...
Je suis surprise que l’on ait choisi d’organiser ces temps périscolaires en fin d’après-midi plutôt qu’en début, je suis surprise que l’on ait parlé de garderie et d’animation, car ce n’est pas l’esprit des études menées et de la loi. Son application est au rabais, il aurait pu en être autrement !
Ce temps d’éveil doit être culturel au sens large avec des découvertes essentiellement artistiques et sportives ou liées à la nature, dans des activités capables de révéler des enfants qui ne brillent pas dans les disciplines habituelles de l’école. Pas d’élitisme donc, mais une mise à la portée de tous de ce qui fait expression et qui peut permettre à un enfant d’exister en tant qu’individu, dans un groupe. Classes éclatées, choix personnels respectés, l’enfant doit se sentir libre de faire ce qu’il aime, au sein de l’école, de pouvoir découvrir de nouvelles disciplines d’action et ainsi de pouvoir se réconcilier avec l’étude et se réaliser, une heure et demie par jour. Pouvait-il y avoir de meilleur programme ?
Alors, mesdames et messieurs les élus des communes, les parents d’élèves et les enseignants, encore un petit effort. Artistes, comédiens, plasticiens, danseurs, musiciens, marionnettistes, clowns, acrobates, équilibristes, sportifs de disciplines collectives ou individuelles, les intervenants culturels, naturalistes et sportifs et des associations spécialisées ne manquent pas dans notre pays… je gage qu’ils ne demandent qu’à travailler…. Avec vous !
15:36 Publié dans 1. De vous à moi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brigitte périllié, rythmes scolaires, enseignement
21/04/2014
Le monde qui pleure !
Le récent redécoupage des cantons et la perte pour Vif de son appellation de chef-lieu de canton, a fait sujet lors de la tentative de négociation entre la liste Parrot et celle que je conduisais lors de ces dernières municipales.
Ne me suis-je pas vue reprochée de n'avoir pas versé ma larme lorsque j'ai découvert ce changement et de ne m'être pas exprimée précisément sur ce point ! J'avoue que ce reproche m'a saisie !
Il n'est pas dans mes habitudes de pleurer même symboliquement pour un aspect de notre législation qui, a priori, est logique et tend à harmoniser de façon rationnelle l'organisation de notre pays.
Tout d'abord quelques rappels, qu'est-ce qu'un canton ?
Certainement pas une aire de gestion spécifique pour le Conseil général, c'est une aire d'élection comme l'est une circonscription.
Le canton est le territoire sur lequel chaque conseiller général est élu pour aller siéger au Conseil général, assemblée qui déploie des compétences et des politiques sur le département. D'ailleurs en 2015, après le renouvellement des cantons, le conseil général s'appellera le Conseil départemental et les élus des conseillers départementaux, ce qui j'espère apportera un peu de clarté et de compréhension dans l'esprit des citoyens.
Alors pourquoi n'ai-je pas versé ma larme ?
Le redécoupage des cantons à deux objets : inscrire la parité femme-homme dans les assemblées départementales, à l’instar des communes et des régions, sans les inconvénients du scrutin de liste, jugé trop hégémonique et partisan et, rééquilibrer la représentation démographique citoyenne d'un canton à l'autre.
Depuis la création des départements, qui datent de la révolution française de 1789, la commune, qui joue le rôle de chef-lieu de canton est la plus peuplée. Si Vif l'a été au début, aujourd'hui, c'est Pont de Claix qui récence le plus d'habitants (11 400 habitants) alors que Vif en compte environ 8 500.
À quoi sert cette notion de chef lieu de canton ?
Après la révolution et jusqu'environ les années 80, l'état centralisé devait décliner sur son territoire ses services ouverts au public. Internet n'existait pas et la décentralisation n'avait pas encore fait ses preuves, les modes de paiement n'étaient que partiellement dématérialisés par chèques, la carte bleue et les retraits automatiques n'existaient pas. Au fur et à mesure de toutes ces avancées technologiques et avec l'approfondissement des transferts de compétences entre l'Etat et les collectivités locales, l'existence de services déconcentrés de l'état tels que la DDE ou les trésoreries se sont posées. Aujourd'hui, la DDE dans les cantons a disparu avec le transfert des routes aux départements et de l'instruction des permis de construire aux communes.
Aujourd'hui l'Etat n'a plus d'autres fonctionnaires déconcentrés que dans les trésoreries de chef-lieu de canton et les gendarmeries.
Pour les trésoreries : Les progrès de dématérialisation des paiements ne justifient plus cette déconcentration. Des services regroupés par "arrondissements" plus grands, seraient suffisants pour recevoir le public en demande de renseignements sur leurs impôts, ce qui est déjà fait sur Grenoble. En outre, le plus gros des travaux effectués par les trésoreries locales sont au service des communes ou autres établissements publics locaux. Il n'est plus nécessaire d'être dans une extrême proximité géographique, les échanges se passant en majorité par internet, téléphone, ou autre types d'envois. Les rencontres physiques là aussi n'obligent pas à une extrême proximité, mais bien à un travail collaboratif en réseau.
Les gendarmeries sont d'un autre registre car là, la proximité est importante. Elles doivent rester au plus près du public, avec des effectifs correspondant au nombre de habitants. Leur gestion est là encore complètement indépendante du Conseil général, c'est l'état qui décide de leur déploiement. Une seule spécificité demeure, le partenariat avec les communes pour construire les gendarmeries. Situation qui apparaît de plus en plus inopportune car les communes sont en fait uniquement décisionnaires sur leur implantation lors de l'instruction des permis de construire.
Que reste-il donc de cette classification de chef- lieu de canton, à part la prime donnée à la commune ainsi désignée ?
Pas grand-chose, sauf pour cette commune, une gratification de 15% sur sa dotation globale de fonctionnement versée par l'Etat. Dotation décidée à une époque où le chef-lieu de canton était censé assumer des charges spécifiques pour l'état. Aujourd'hui il ne reste pas grand-chose, surtout dans un contexte d’intercommunalité qui recentre à ce niveau le déploiement des politiques transférées par l’Etat. Sa suppression pourrait d'ailleurs être une source d'économie !
Donc aurai-je du verser ma larme lors du transfert de cette appellation du canton de Vif vers Pont de Claix ? Peut- être pour la nostalgie des temps anciens...
Aurai-je du verser ma larme de la dissociation de Claix de ce nouveau canton ? Sans doute, mais comment aurions fait pour répondre aux exigences, certainement exorbitantes pour l'Isère, de recomposition de nos cantons pour qu'ils soient plus équilibrés démographiquement, sans augmenter le nombre d'élus alors que depuis sa dernière recomposition notre département a pris environ 300 000 habitants de plus et qu'il est un des plus hétérogènes de France entre plaines et montagnes, entre urbain et rural. Pour mémoire, le canton de vif compte entre 36 000 et 38 000 habitants là où les trois cantons du Trièves totalisent à eux trois, 9000 habitants.
Avec la réforme le canton de Pont de Claix comptera environ 45 000 habitants, deux conseillers départementaux le représenteront au sein de l’assemblée départementale.
Ces exigences prouvent bien que la première fonction du canton est de présenter un territoire d'élection capable de respecter la représentation démographique et de genre avec les binômes femme-homme qui seront candidats l'an prochain.
C'est ce à quoi je me suis attachée pour ne pas verser ma larme...
Mais, dans le contexte de chamboulement perpétuel que nous traversons, les nouveaux cantons risquent d'avoir une très courte vie... La suppression des Conseils départementaux étant déjà avancée avant même leur mise en service !
Nostalgie des temps anciens.... Le monde qui pleure a t-il raison ?
13:59 Publié dans 1. De vous à moi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : canton de vif, pont de claix, conseil général de l'isère, brigitte perillie