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27/12/2009

2009 une année de crise, 2010, une année de lutte ?

 

L’année qui vient de s’écouler a pris une tournure que nous n’imaginions pas, il y a un an. La crise financière a entraîné dans son sillage une puissante crise économique, qui nous laisse un goût amer. L’actualité égraine presque chaque jour son lot de licenciements laissant les victimes et leurs familles dans un désarroi total. Et, ce qui nous choque le plus en dans tout ça, c’est le cynisme des analystes économiques et des grands patrons qui reconnaissent froidement que l’économie industrielle est désormais en Asie et qu’il ne nous reste plus que l’économie de services. Jusqu’à quand et laquelle ?

Sans vouloir dénigrer cette partie là de l’économie occidentale, qui bien sûr est née de l’économie industrielle et qui est aussi le reflet de l’évolution des technologies et de notre société, cette analyse nous accable, et pire encore, nous provoque un sentiment de révolte.

 

Bien sûr, les pays dits « émergeants » doivent accéder, comme nous l’avons fait, à un bien-être social et sanitaire. Qui peut contester cela ? Mais, n’aurait-il pas pu se faire sans le démantèlement économique des pays fondateurs de cette économie industrielle ?

 

Nous connaissons le peu d’ altruisme des grands patrons. N’est-ce pas plutôt leur refus du partage des gains de cette industrie qui les a fait préférer les pays à coûts bas de main d’œuvre et aussi, la fuite des contraintes écologiques imposées par une société éduquée et soucieuse de sa santé et de celle de son environnement ?

 

Maintenant nous connaissons les répercussions de tout ce gâchis de savoirs, de savoirs faire évaporés dans les intérêts immédiats de quelques uns.

 

Les Conseils généraux, comme tous les pays et toutes les collectivités publiques vivent du dynamisme économique de leurs territoires. En Isère, comme ailleurs, nous voyons les chiffres du chômage augmenter et la cohorte des personnes relevant des minima sociaux progresser de façon vertigineuse. Le nombre de personnes émargeant, par exemple au RSA, explose. Et bien sûr, nous constatons une flambée des aides au logement, des prises en charge des enfants en danger…. Ces phénomènes, nous le savons, sont le reflet direct d’un grand malaise social qui touche les plus démunis d’entre nous.

 

A tout cela vient s’ajouter les prestations sociales comme l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), la Prestation compensatrice du handicap (PCH) qui augmentent aussi du fait des transformations des conditions de vie des gens.

 

Le constat est accablant et c’est dans ce contexte que le gouvernement a choisi de réformer de façon drastique la fiscalité locale au profit des entreprises et au détriment des citoyens-usagers des services publics locaux. Alors que, depuis la crise économique, ajoutée aux transferts de l'Etat non compensés financièrement, au Conseil général de l’Isère, comme dans beaucoup de collectivités, nous devons resserrer nos budgets de fonctionnement impactant inévitablement ces services à la population.

La crise ajoutée à la crise est sans fin… dans un contexte libéral effréné.

 

Une réforme très orientée

Et ce n’est pas tout, jaloux des pouvoirs détenus localement par des élus ne représentant pas (actuellement) majoritairement le pouvoir central, le gouvernement a décidé d’affaiblir les collectivités locales en commençant par leurs élus. La réforme de l’organisation administrative locale n’est rien d’autre que cela. La création des Conseillers territoriaux destinés à siéger dans les deux assemblées territoriales - Régions et départements - en est le symbole.

 

« Dispersons leur forces, la techno-structure renforcera son pouvoir et à travers elle, l’Etat» car ils seront deux fois moins nombreux et ce cumul de mandat là n’a rien avoir avec celui d’un maire qui siège dans une communauté de communes. Là, les compétences sont étroitement liées, les communautés sont nées des communes. Ce n’est pas le cas des régions et des départements dont les objets sont très différents et complémentaires. Mais le gouvernement n’en n’a cure, d’ailleurs il n’a pas encore vraiment dévoilé ses plans concernant une nouvelle répartition des compétences. La discussion au Parlement viendra après l’adoption de la loi créant les Conseillers territoriaux. Mais au delà du cumul des mandats que va entraîner ce nouveau corps d’élus, la fusion des deux collectivités est certainement en filigrane, argumentant que nous vivons un millefeuille institutionnel. Ce n’est pas vrai ! Tous les pays européens de même taille que le nôtre ont trois niveaux d’organisation locale. Nous n’en avons pas plus si nous raisonnons bien. C’est le nombre de structure dans chaque niveau qui nous distingue des autres pays.

 

Les Communautés de communes ou d’agglomération sont l’émanation des communes, très nombreuses et souvent en dessous de la taille critique pour répondre aux enjeux économiques et sociaux.  Cette organisation nous a permis de garder nos communes auxquelles nous sommes très attachés.

 

Les Départements n’ont pas le même sens à fonctionner en fusion avec les Régions. Pour l’instant leurs objets sont différents (grossièrement : les solidarités sociales pour les Départements, le développement économique pour les Régions). De simples ajustements pourraient être bénéfiques comme le regroupement de la gestion des collèges et des lycées dans la même collectivité (le niveau régional n’est pas plus pertinent à terme que le niveau départemental, au contraire !). La gestion des routes (ex-nationales) pourraient être dévolue aux Régions qui exercent déjà dans le ferroviaire et serait dans la cohérence du développement des communications importantes pour le développement économique… Là aussi c’est leur nombre, leur petitesse pour certaines régions où leur faible niveau démographique pour certains départements qui sont leur principal handicap.

 

Ce débat aurait été plus profitable s’il avait eu lieu indépendamment de la réforme des scrutins locaux et avant eux. Ainsi le débat aurait été plus serein.

 

L’année qui s’annonce sera donc très mouvementée sur le plan de ces réformes. En tant que femme politique, engagée depuis 20 ans dans le mouvement pour la parité effective des hommes et des femmes dans les assemblées publiques, cette réforme nous ramène à la case départ. C’est comme si il fallait tout recommencer !

En effet, le mode de scrutin proposé pour la création de ces futurs conseillers territoriaux va anéantir tout le chemin accompli depuis 1990 et nous ramener à la représentation féminine que nous connaissions alors en moyenne dans les assemblées, c’est-à-dire environ entre 6 à 12 %. Lamentable !

 

Ce projet de loi en dit long sur la considération que porte notre gouvernement sur l’égalité entre les hommes et les femmes et leur exercice démocratique.

 

2010 sera donc une année de lutte pour les hommes et les femmes de progrès qui ne veulent pas que des droits difficilement acquis soient ainsi bafoués !

 

Voir articles sur les sites de

L’Observatoire Isérois de la Parité : www.parité-38.org/

L’AFEI : www.femmeselues38.asso.fr/

25/09/2009

Consultation citoyenne contre la privatisation de la Poste

Les partis et associations de gauche organisent dans toute la France un référendume citoyen sur la privatisation de la Poste.

En effet, malgré les promesses électorales du Président de la République, le gouvernement a refusé de permettre cette consultation par le biais des communes comme le sont toutes les consultations démocratiques de notre Pays. Les partis de gauche et mouvements associaifs citoyens ne veulent pas renoncer et organisent ce vote du 1er au 3 octobre. A Vif, il aura lieu vendedi 2 et samedi 3 octobre matins à la salle Bonnier, sous la trésorerie.

Venez nombreux

Ci-joint un communiqué de presse

Communiquéprivatisation Poste.doc

06/09/2009

Après une semaine de reprise

Le rythme des réunions et rencontres reprennent leur cours effréné... et, l'actualité est déjà bien fournie entre le national et le local.

Face aux promesses gouvernementales de supprimer la taxe professionnelle et après avoir institué le bouclier fiscal qui déjà pénalise les collectivités territoriales, dans un contexte de transfert de charges qui s’alourdissent de mois en mois face à la crise économique structurelle de notre pays et ses évolutions démographiques. Du RSA à la prestation compensatrice handicap (PCH) et l’allocation personnes âgées (APA), nous somme désormais devant un projet de réforme des collectivités territoriales qui va précipiter leur perte.

En effet, la réforme qui s’annonce est ni plus ni moins que l’expression d’une volonté farouche de supprimer les contres pouvoirs que représentent les élus locaux des communes, intercommunalités, départements et régions. Mais, plus grave encore, derrière cette réforme, par l’assèchement des collectivités locales, c’est aussi la diminution des services publics de proximité qui est aussi visée.

Ce projet sera débattu dès la fin du mois au Sénat. Je vous invite à vous y intéresser, c’est votre quotidien qui en sera dégradé, si la loi passe en état !

Dès que possible, je vous en présenterai les différents aspects.

 

30/06/2009

De fortes inquiétudes de la part du FCVG comme des élus du canton

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Le  Foot de la Vallée de la Gresse (FCVG), par l’intermédiaire de Damien Fossa, son président jusqu’au 26 juin dernier, s’exprimait gravement mais de façon déterminée sur les besoins du club pour répondre aux attentes des 450 licenciers et sur leurs inquiétudes face aux soubresauts qui traverse le SIVOM Uriol, chargé de gérer les équipements sportifs existants et à venir du sud du canton de Vif.

 

En effet, le 24 juin, le SIVOM d’Uriol réunissait son comité directeur pour deux délibérations majeures. L’une concernait la demande de retrait du syndicat de la commune de Vif, l’autre modifiait les statuts.

 

Sur la première délibération, alors que la municipalité de Vif pense qu’en sortant du syndicat, elle affirme son attachement à l’intercommunalité et qu’elle pourra de l’extérieur mieux négocier les objectifs du syndicat et peut-être sa représentation, les sportifs du FCVG, eux, s’inquiètent des retards que risquent de prendre les élus pour répondre à leurs attentes.

 

Il est vrai qu’ils attendent depuis de longues années déjà et que l’ensemble des terrains qui leur sont mis à dispositions, à Vif, Le Gua et Varces sont, soit inadaptés et vieillissants, soit insuffisants ou difficilement entretenus.

 

Notre objet n’est pas stigmatiser qui que ce soit, mais il apparaît évident que ceux qui demandent la sortie, sont ceux qui ont le plus de retard en équipements sportifs et le plus besoin de la mutualisation intercommunale pour investir.

 

A partir de là, leur positionnement est assez incompréhensible !

 

Comment peut-on croire être en position force, en sortant d’une structure et en demandant à y rentrer à nouveau, quelques mois plus tard ?

 

Et puis, comment négocier une meilleure représentation et au nom de quoi, quand on est le partenaire qui en a le plus besoin ?

 

Est-il réaliste de penser que la commune de Vif pourra, seule, rattraper son retard d’équipement dans ce mandat pour ensuite demander son intégration ?

 

Peuvent-ils nous faire croire qu’ils sont dans une optique de construire les terrains de jeux que demandent les sportifs, alors qu’ils clament par ailleurs que la commune est trop endettée ?

 

Toutes ces questions nous laissent septiques. Les élus du SIVOM ne pourront pas attendre et il est fort à parier qu’ils recomposeront leur développement sans Vif et avec d’autres communes qui sont prêtes à jouer le jeu de l’intercommunalité.

 

La deuxième délibération portait sur l'arrêt de la mutualisation de l'entretien des équipements existants et le maintien exclusif de la compétence de création et de gestion d'équipements nouveaux. Cette nouvelle donne facilitera l'entrée de nouveaux partenaires sur la base donc essentielle d'un futur développement, que ce soit en équipements sportifs ou culturels.

19/05/2009

Le maire de Vif a le triomphe modeste !

Le maire a le triomphe modeste, nous le savions depuis longtemps. Il aime aussi se prévaloir de tel ou tel soutien, laissant à penser que seule sa personne est visée. Quelle modestie !

Si l’on en croit son récent éditorial du journal de Vif, les projets de notre commune et le plus important, la voie de rabattement, ne tient que par les financements du Conseil général et de la Metro. C’est vrai, mais c’est aussi tout le travail réalisé pendant le précédent mandat pour rendre le projet conforme aux exigences environnementales qui lui a donné tout le crédit nécessaire.

Le maire aime donc se prévaloir de soutiens, surtout s’ils proviennent d’élus qui n’appartiennent pas à sa famille politique. C’est sans doute encore une coquetterie !

Il oublie seulement de dire que, que ce soit de la part du Conseil général ou de la Métro, les financements en question étaient déjà assurés avant les élections municipales de 2008. Des écrits en attestent. Mais peut-être pensait-il qu’avec le changement intervenu à Vif, cela pouvait remettre en cause ces engagements…

Mais ces pratiques ne sont pas les nôtres. Pour nous, ce qui est engagé par les uns, en l’occurrence, par des élus socialistes desquels je suis, pour le développement d’une commune ou d’un territoire est suivi et tenu. L’avenir des territoires, le développement des entreprises ne peuvent pas être ainsi livrés aux aléas électoraux au risque de voir leur avenir entaché.

Comme d’habitude, le maire oublie de citer la Conseillère générale de Vif que je suis, qui a pourtant participé à des réunions avec le Vice-Président des routes et les services concernés. Il oublie de dire comment j’ai défendu la position de Vif dans ce dossier et comment il m’en a remercié de vive voix. Il dû penser que cela était suffisant !

Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que mes amis politiques du Conseil général comme de la Metro ne manquent jamais de me consulter avant d’avancer le moindre engagement pour notre canton.