10/02/2013
Carnet de voyage en Inde - Pondichéry - Souffle de l'Inde
Ce voyage m’a été inspiré par l’invitation de Josette Rey, présidente de Souffle de l’Inde, association d’aide aux veuves indiennes, à l’occasion de son 10ème anniversaire.
Autrefois en Inde, lorsque le chef de famille mourrait, l’environnement familial considérait que son épouse l’avait mal soigné et donc ne pouvait continuer à vivre. Elle était jetée vivante sur le bucher de son mari. Aujourd’hui, cette tradition n’a plus court, mais la femme est jetée hors du foyer matrimonial.
En Inde, la naissance d’une fille est encore vécue comme une calamité dans les basses castes, car celle-ci doit être absolument mariée et doit apporter à sa belle-famille, richesse et prospérité. Cela signifie qu’elle apporte dote, le plus souvent sous forme de bijoux et fils. Si le mari meurt prématurément, le contrat est rompu. L’épouse re-tourne dans sa famille, mais celle-ci n’est pas toujours encline à la recevoir. Elle se retrouve donc dans une ex-trême pauvreté, sans toit, séparée de ses enfants. Les filles sont peu scolarisée et ne savent pas faire d’autres tra-vaux que ceux du ménage.
Josette a découvert cette situation lors d’un voyage en Inde, s’en est émue et a décidé d’agir.
Elle a recueilli des fonds pendant 2 ou 3 ans, créé un home d’accueil pour ces femmes, un atelier pour leur ap-prendre à travailler hors de chez elles. Ainsi, elles retrouvent dignité et autonomie, retrouvent leurs enfants et une place dans la société indienne. . L’objectif de l’atelier est aussi de financer l’association.
J’ai rencontré Josette lors d’un marché de Noël, sur mon canton. Elle vendait des objets et tissus indiens. Elle m’a exposé l’objet de sa présence, son projet m’a plu et je l’ai soutenue autant que possible depuis lors en lui achetant des produits et par une subvention du Conseil général.
Son expérience rejoint ce que nous mettons en oeuvre en France à l’intention des publics au RSA.
Après dix ans de fonctionnement, je voulais voir comment les femmes évoluent après être passées à Souffle de l’Inde.
Mais Josette, sans doute un peu essoufflée par la lourdeur des responsabilités, quelques péripéties et déboires de santé, autant que par le temps passé, a décidé de revoir les contours du fonctionnement de son association.
C’est à Kochi, dans le Kerala, qu’elle a créé et fait vivre l’association pendant toutes ces années ; c’est à Pondichéry désormais, qu’elle a décidé de continuer. Je suis donc en route pour Pondichéry, mais nous irons aussi à Kochi, voir les femmes de Souffle de l’Inde.
Ce carnet est personnel. Je veux, avec lui, modestement transmettre mes impressions et découvertes. Il est destiné à toutes celles et ceux qui voudront bien le lire. Il peut être transmis à qui le veut.
07/03/2012
Le 8 mars, Journée internationale des femmes
Pour la première fois depuis plus de 10 ans, je ne serais pas présente à Grenoble pour la journée internationale des femmes. Retenue à 13 000 kilomètres de là, à Vancouver, auprès de ma sœur très gravement malade dont les jours de vie sont comptés, je resterai auprès d’elle autant de temps qu’elle en aura besoin.
La journée internationale des femmes proposée en 1910 et adoptée en 1917 trouve toujours sa justification tant les inégalités entre les hommes et les femmes persistent dans les sociétés occidentales comme dans le reste du monde.
Inégalités salariales, temps partiels subis, discriminations au travail en particulier lors des grossesses, difficile accès à l’IVG et à l’information sur la contraception, violences conjugales, faible présence des femmes dans les lieux de décision publics et privés, mais aussi dans les milieux d’affaires et scientifiques, la montée des conservatismes sous couvert d’intégrismes religieux, les viols des femmes, y compris comme arme de guerre … Aujourd’hui encore, les combats restent trop nombreux partout dans le monde.
Le 8 mars est donc l’occasion que nous nous sommes données collectivement pour dénoncer les discriminations inacceptables que trop de femmes subissent partout sur notre planète. Si rien n’interdit de le faire tout au long de l’année et surtout d’agir pour éradiquer ces inégalités, le 8 mars, l’ensemble des pays convergent pour tenter de comprendre et de corriger. De Vancouver où j’écris ces quelques mots, le thème est largement couvert et donne un écho particulier à ces inégalités.
Depuis 2 ou 3 ans, l’égalité entre les femmes et les hommes est devenue un critère important d’évaluation du degré de développement d’un pays, d’une société. Je pense que c’est une victoire pour les féministes car, cela signifie clairement que le progrès qu’il soit économique, social ou démocratique, ne peut se faire sans nous.
Le féminisme d’ailleurs connaît un rebond, depuis quelques années, certainement lié à la montée des conservatismes, dans les sociétés orientales et occidentales.
Beaucoup de jeunes femmes qui ont été élevées dans la mixité et qui pensaient, arrivant à l’âge adulte, que l’égalité entre les femmes et les hommes était installée définitivement, (raillant volontiers leurs aînées pour leurs combats qu’elles jugeaient d’arrière-garde), reprennent le flambeau, tant leur déconvenue est grande, par exemple, une fois entrées dans le monde du travail.
Ce thème est l’objet des réflexions qui auront lieu vendredi 9 mars au Conseil général de l’Isère. Thème auquel je tenais beaucoup pour encourager les jeunes femmes à prendre leur place…
Exceptionnellement je n’en serai pas, mais je suis de tout cœur avec toutes celles et tous ceux qui auront choisi de venir échanger avec nous.
Bien à vous,
Brigitte Périllié
Votre Conseillère générale
14/02/2012
journée internationale des femmes 2012 au Coneil général de l'Isère
Comme chaque année, j'organise une journée pour célébrer la lutte des femmes pour leurs droits. Alors que cette lutte est toujours à poursuivre, nous nous interrogerons, le 9 mars prochain, dans l'hémycicle du Conseil général, sur les formes d'engagement des nouvelles féministes :
NOUVEAU(X) FEMINISME(S), quelle réalité aujourd'hui ?
Dialogue intergénérationnel sur cette forme d'engagement et le point sur les sujets de société qui poussent les jeunes femmes à s'engager aujourd'hui.
Découvrez le programme ci-joint : plaquette programme 9 mars 2012.pdf
11/02/2011
journée internationale des femmes au CGI : Où en sont les droits des femmes en 2011 ?
Colloque en libre accès mais avec une réservation recommandée (nombre de place limitées )
Programme :
11:39 Publié dans 3. Le Conseil général de l'Isère, 4. Ma Vice-présidence, 7. Droits des Femmes et Egalité Homme/Femme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conseil général isère, droits des femmes, 8 mars, journée internationale des femmes, droits des femmes égalité hommes femmes, égalités salariale, bioéthique, femmes et guerres
08/03/2010
8 mars, journée internationale des femmes
Le Conseil général de l'Isère a tenu, vendredi 6 mars 2010, pour célébrer la journée internationale des femmes un colloque sur les femmes et les discrimination.
J'ai le plaisir de vous livrer en fichier joint le discours que j'ai prononcé à cette occasion, en ouverture de la journée.
Journée internationale des femmes 2010.doc
10:41 Publié dans 7. Droits des Femmes et Egalité Homme/Femme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 8 mars, droits des femmes, égalité homme-femme, lutte contre les discriminations