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03/03/2010

La réforme territoriale en débat au parlement

Bonjour à tous,
Je vous demande quelques minutes d'attention pour lire l'intégralité du discours d'Elisabeth Guigou sur la réforme territoriale en cours au parlement qui est extrêmement important et qui nous concerne tous. Ce n'est pas comme certains voudraient le penser une affaire de spécialiste. C'est un problème démocratique et citoyen. 
Il faut le relayer au mieux partout pour alerter l'opinion publique sur ce qu'il se prépare et qui risque de bouleverser négativement le fonctionnement de nos institutions locales notamment les Conseil généraux et régionaux avec à la clé, le cumul des mandats obligatoire et le recul de la parité homme femme dans ces assemblées locales.
 
Ce qui se profile est une catastrophe pour notre pays et pour son rayonnement international. Serons le pays qui, dans le même temps, vote une loi pour la parité dans les conseils d'administration des grandes entreprises et une autre qui entraînera son recul dans les assemblées locales tout en s'interrogeant sur la pertinence d'une loi sur le porte de la burqa ou de Niqab ?
 
Cherchez l'erreur ou l'horreur !

31/12/2009

Réforme territoriale : La parité menacée

La réforme territoriale qui viendra en débat au Parlement juste après les élections régionales de mars 2010, menace l'application de la parité homme-femme dans les assemblées locales dont les lois datent seulement de 10 ans. Ces lois ont été la grande victoire d'un mouvement démocratique et d'un grand débat national venu lui, de citoyennes et de citoyens relayés par le monde associatif, politique et universitaire.

Le gouvernement et à travers lui, le Président de la République, fait un affront inacceptable à la démocratie dont on sait qu'elle est une longue construction humaine et qu'elle ne peut souffrir d'aucun recul. Ce projet de loi révèle un mépris manifeste à l'encontre des femmes et de tous les engagements dont elles ont su faire la preuve depuis toujours et de toutes les réalisations qu'elles apportent à notre société.

Les mouvements démocrates, féministes et républicains s'élèvent contre ce projet. L'association des femmes élues de l'Isère et l'Observatoire de la Parité ont décidé de s'exprimer clairement à ce sujet et de livrer au débat parlementaire les propositions ci dessous.

Ces documents ont été adressés à l'ensemble des députés de l'Isère et à l'Observatoire National de la Parité.

Votre soutien nous est nécessaire. Aider nous à amplifier le mouvement de rejet de ce projet.

Synthèse Contribution RT-BP.pdf

PropositionsAFEI-OIPHFpdf.pdf

11/01/2009

rencontre militante avec la présidente de l'Union des femmes Tunisiennes

Union des femmes Tunisiennes.jpg

Hier samedi 10 janvier 2009, je rencontrais dans les locaux du Centre d'information départemental des femmes et de la famille (CIDFF), la présidente de l'Union des femmes Tunisienne , en présence du sous préfet, de Joséphine Kudin déléguée départementale des droits des femmes, de Christine CRIFO vice-présidente du Conseil général, chargée de la coopération décentralisée et bien sûr de Marie-Jeanne Grange la Présidente du CIDFF. Beaucoup de militantes des droits des femmes étaient là pour cette occasion.

Cette rencontre nous a permis d'évaluer nos préoccupations et de voir à quel point les actions menées en Tunisie en direction des femmes sont semblables aux nôtres. Nos besoins sont sensiblement les mêmes et je peux affirmer que nous avons beaucoup à apprendre d'une meilleure connaissance mutuelle.
Nous avons conclu de la nécessité de nous rapprocher pour nous nourrir de nos expériences respectives en matière d'accompagnement des femmes victimes de violences, d'accès à l'emploi et à la formation professionnelle, d'accès aux droits de façon générale.
Des coopérations vont se mettre en place entre nos associations et les leurs.

Leur exemple nous a fait voir aussi la nécessité de nous rassembler aussi en France pour que toutes nos associations soient plus visibles, mieux connues et reconnues auprès des pouvoirs publics et ainsi participer à leur image à l'élaboration des textes législatifs et réglementaires mais aussi à leur évaluation sur le terrain.

Un nouveau chantier auquel je veux bien m'atteler !

19/09/2008

Des droits de la femme et de l’égalité entre les hommes et les femmes

A LA PROTECTION DE L'ENFANCE EN DANGER, il n'y a qu'un pas !

Après plus de 6 mois de prise de fonction de vice-présidente chargée de l’enfance, de la famille, de la protection de l’enfant en danger et de l’égalité entre les hommes et les femmes, je réalise à quel point, mon engagement initial pour les droits des femmes rejoint parfaitement, les politiques menées par le Conseil général envers les enfants et la famille.

En effet, notre département n’est pas exempt d’affaires malheureuses de violences infra familiales, d’abus sexuels dans lesquelles les femmes et les enfants sont les premières victimes. Violences conjugales dont les femmes souffrent durant des années avant d’oser dénoncer leur calvaire, des enfants trop souvent spectateurs impuissants et victimes collatérales de leur père et de leur mère… qui ensuite développent des psychoses qui très souvent les conduisent vers l’échec scolaire et/ou la délinquance. Des enfants, victimes d’abus sexuels mais aussi de l’incapacité de leurs parents à les prendre en charge dans leur quotidien matériel mais aussi moral et affectif… Des violences, des misères relationnelles qui sont au cœur de beaucoup d’enjeux pour notre société. L’enjeu de l’éducation, de la réussite professionnelle, de l’épanouissement citoyen qui ne peut se réaliser que dans un environnement familial épanouissant et avec des institutions capables de les affronter. Mais nous sommes encore loin du compte !

Je m’attache donc en tant que vice-présidente du Conseil général de l’Isère, d’abord à nommer cette chose infâme que sont les violences familiales et conjugales, sans fausse pudeur, sans hypocrisie, mais aussi à orienter nos actions, nos procédures de détection des situations préoccupantes, nos formations des professionnels pour que ces questions soient démystifiées, nommées, prises en compte beaucoup plus vite et dans l’idéal, traitées en terme de prévention. C’est essentiel pour avancer, progresser et passer du non-dit à la prise de conscience et à l’action, pour enfin d’atteler à tenter d’éradiquer ces violences que je m'investis aujourd'hui.

Un thème qui me passionne et justifie le fond de mon engagement féministe.

30/03/2008

Clause de l'Européenne la plus favorisée

Jeudi 27 mars 2008, je recevais dans l'hémicycle du Conseil général de l'Isère, Gisèle Halimi, venue présenter à un auditoire largement féminin et féministe, le travail commandité par elle-même et son association "Choisir", sur les législations comparées des 27 pays européens, qui concernent majoritairement les femmes, comme le droit à la contraception et à l'avortement, le mariage, le droit du travail, la parentalité...

Un auditoire évidemment conquis à sa cause... des femmes et qui a vu là, un sujet capable de donner un nouveau souffle à la lutte des femmes pour leurs droits...

Au nom du Conseil génénral, j'ai tout de suite apporté mon soutien financier à ce projet, pour que la cause des femmes européennes avance et que l'Europe puisse trouver dans cette démarche, une méthode qui pourrait s'appliquer à l'harmonisation par le haut de l'ensemble des lois des pays européens notamment sur le plan social, mais aussi sur toutes les législations...

Affaire à suivre !

GISELE HALIMI.jpg