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19/04/2013

Droits des femmes, lutte contre les discriminations, la droite se distingue honteusement

 Lors de la séance de la commission permanente du 19 avril 2013, les  élus d’opposition de droite se sont abstenus globalement contre l’adoption des subventions accordées aux associations œuvrant pour les droits des femmes et la lutte contre les discriminations dont, le Centre d’information des femmes et de la famille (CIDF), Solidarité femmes, Le Mouvement du Planning familial (MPF), Femmes SDF, SOS Racisme, l’AFDU, l’Amicale du Nid, Passible, Parité dans les métiers scientifiques… Leurs arguments étant, dixit Frédérique Puissat (UMP) : «que ces subventions représentent essentiellement des salaires et qu’il est dangereux pour le Conseil général de s’y inscrire alors qu’elles relèvent d'une politique volontariste, hors champs des compétences obligatoires et, que les justifications apportées aux demandes sont trop courtes ».

D’aucuns apprécieront l’intérêt que portent les élus de droite au travail accompli au quotidien par ces associations qui oeuvrent dans le cadre d’une délégation de service public, qui plus est au service de femmes en danger.

En fait, en commission d'action sociale, Mme Puissat a mis à l'index SOS Racisme, elle n'a pas osé les citer explicitement en présence de tous les élus et a englober l'ensemble de la liste des subventions...

Mais, ce discours est incohérent quand on entend les reproches formulés par ces mêmes élus à propos du redéploiement des financements du Conseil général, du fonctionnement récurent des établissements d’accueil de la petite enfance vers le soutien à la création de nouvelles places, dans les territoires en tension. Politique volontariste elle aussi, hors champ obligatoire.

Brigitte Périllié

Vice-présidente déléguée à l’enfance en danger, la famille et l’égalité femme-homme.

 

03/04/2013

L'enfance en Danger : mise en route d'une réforme en Isère

 

Depuis une dizaine de jours,  les éducateurs spécialisés du département sont en émoi et s’inquiètent face à nos annonces de restructuration du dispositif de l’enfance en danger de l’Isère. Ce dispositif comprend les services de l’aide sociale à l’enfance du Conseil général (ASE),  environ 25 établissements d’accueil collectif et environ 500 assistantes familiales. Ils totalisent 1300 places collectives (100 hors Isère) pour 1000 places familiales.

L’accueil collectif et l’accueil familial s’équilibrent entre 45 et 55% au profit du collectif. Nous voulons retourner cette répartition pour atteindre à moyen terme, d’ici trois ans, 60 % d’accueil familial. Pour cela 300 places (dont 100 hors Isère) seront reconverties en 300 places familiales et d’accompagnement à domicile

Pourquoi ce choix ? Pourquoi cette échéance ?

Ce choix est guidé par un projet éducatif volontariste, avec un fort sentiment que le parcours éducatif de l’enfant doit se faire le plus souvent avec les parents, que le placement hors du domicile familial doit être le dernier recours, quand tout a échoué.

Nous voulons parier qu’un renforcement conséquent des actions éducatives à domicile peut contribuer à restaurer l’autorité parentale nécessaire et en tout cas, à mieux accompagner les parents dans leurs responsabilités envers leurs enfants.

Pour autant, si cette optique vise à réduire le nombre de placements, ils ne disparaitront pas pour autant. Dans ce cas, nous voulons privilégier le placement en famille d’accueil. Le collectif devenant, non une norme, mais un temps d’évaluation de la situation et de soupape, lorsque les familles ont besoin d’être soulagées. Que ce soient les familles d’accueil comme les familles biologiques. Le placement en famille d’accueil s’entend plus volontiers sur du long terme, alors que le placement collectif doit le plus souvent s’appliquer pour de courts séjours. Le placement familial doit être privilégié pour les jeunes enfants. Ceci est évidement une généralité qu’il convient de revoir au vu de chaque cas. Ce seront les professionnels de l’ASE qui décideront et les juges, lorsque la mesure est judiciarisée.

Cette échéance est guidée par l’idée que fixer un cap à trop long terme, pour une restructuration, ne permet pas de cibler une stratégie efficace. En un mot, au-delà de cinq ans, les incertitudes l’emportent et les actions à mener pour atteindre l’objectif risquent de devenir peu palpables. Hors l’enjeu est de taille dans le contexte actuel de resserrement des crédits publics, alors que les populations fragilisées socialement croissent. Pour notre collectivité, comme pour toutes les autres, nous avons le devoir de maitriser nos coûts tout en continuant d’accompagner toutes les familles et les enfants en difficulté. Nous le ferons, mais pour cela il faut revoir nos modes d’intervention. Ce plan de redéploiement prévoit un renforcement des actions éducatives en milieu ouvert, pour entreprendre un suivi resserré des enfants et de leurs parents.

Le coût d’un enfant en établissement tourne en moyenne autour de 4 500 € par mois avec des établissements à 6 000 €, lorsqu’un accueil en famille d’accueil coûte environ 2500 € par enfant et par mois. L’accompagnement à domicile est aussi beaucoup moins coûteux et souvent moins traumatisant qu’une séparation. Chaque solution doit pouvoir s’appliquer en fonction des besoins de l’enfant et non pas par manque de solutions alternatives. C’est ce que nous visons.

Autre précision, les reconversions de places collectives en places familiales se feront au fur et à mesure de nos recrutements d’assistantes familiales. Il n’y aura aucune perte de places d’accueil.

La direction de l’insertion et de la famille y travaille chaque jour en lien avec les territoires concernés. Tous les établissements visés sont invités à nous faire des propositions de restructuration.

Je suis de près ce dossier et reste à l’écoute de tous ceux qui veulent m’interpeler sur ce sujet.

02/04/2013

Voté à la CP de Mars 2013

Quelques décisions de la Commission permanente du 22 Mars 2013 qui concernent le canton de Vif, en particulier.

 Collèges

 Fusion des deux collèges Moucherote et Iles de Mars à Pont de Claix

La fermeture définitive des Iles de mars est officiellement actée au 1er janvier 2013. Toutefois, les cours ont encore lieu dans les deux sites. A la demande du Rectorat, la fermeture sera effective au 1er septembre 2013.

Tarifs de la restauration scolaire :

Le tarif de base est de 3,33 €. Pour les quotients aidés les prix vont de 2,22 € à 3,17 €. Les quotients s’étalent de -400 à 1000.

 

Culture 

 Pratiques, création et diffusion artistique :

 Les Inédits, St-Paul de Varces : Création 2013 « Homocordus » et « La terre dans les nuages » : 3000 € ;

 Varces Animation Culture : programmation annuelle : 3000 €

 

 Sports

 Subventions diverses

 Arts Martiaux, Dojo Claixois , Open Jujitsu : 300 €

 

Initiatives locales

 Cheyenne Contry Club : participation aux compétitions de danse contry : 400 €

 Entente sportive boulistes du Trièves : Organisation du grand prix bouliste du Trièves des 19 et 20 janvier 2013 : 500 €

 

Equipement des territoires

 SIGREDA : travaux lit de la Gresse : 18 860 € et protection contre les crues : 36 760 €

 Eau potable :

 SIVIG : numérisation des plans et intégration SIG ; pose de 3 compteurs et matériel de recherche des fuites : 12 000 €