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19/04/2013

Droits des femmes, lutte contre les discriminations, la droite se distingue honteusement

 Lors de la séance de la commission permanente du 19 avril 2013, les  élus d’opposition de droite se sont abstenus globalement contre l’adoption des subventions accordées aux associations œuvrant pour les droits des femmes et la lutte contre les discriminations dont, le Centre d’information des femmes et de la famille (CIDF), Solidarité femmes, Le Mouvement du Planning familial (MPF), Femmes SDF, SOS Racisme, l’AFDU, l’Amicale du Nid, Passible, Parité dans les métiers scientifiques… Leurs arguments étant, dixit Frédérique Puissat (UMP) : «que ces subventions représentent essentiellement des salaires et qu’il est dangereux pour le Conseil général de s’y inscrire alors qu’elles relèvent d'une politique volontariste, hors champs des compétences obligatoires et, que les justifications apportées aux demandes sont trop courtes ».

D’aucuns apprécieront l’intérêt que portent les élus de droite au travail accompli au quotidien par ces associations qui oeuvrent dans le cadre d’une délégation de service public, qui plus est au service de femmes en danger.

En fait, en commission d'action sociale, Mme Puissat a mis à l'index SOS Racisme, elle n'a pas osé les citer explicitement en présence de tous les élus et a englober l'ensemble de la liste des subventions...

Mais, ce discours est incohérent quand on entend les reproches formulés par ces mêmes élus à propos du redéploiement des financements du Conseil général, du fonctionnement récurent des établissements d’accueil de la petite enfance vers le soutien à la création de nouvelles places, dans les territoires en tension. Politique volontariste elle aussi, hors champ obligatoire.

Brigitte Périllié

Vice-présidente déléguée à l’enfance en danger, la famille et l’égalité femme-homme.

 

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