07/01/2010
Premier coup de pioche pour la voie de rabattement de vif
Le démarrage des travaux de réalisation de la voie de rabattement de Vif a été célébré aujourd’hui jeudi 7 janvier sur la base de vie du chantier à partir de 11h du matin devant un parterre d’élus du canton de Vif, de l’agglomération grenobloise, du Conseil général de l’Isère et du Trièves ; mais aussi d’entreprises qui travaillent à sa réalisation.
Le maire, Jean Mourey, n’a pas voulu accéder à ma demande d’expression sous prétexte que lorsque j’étais en charge du dossier en tant que maire de Vif, je ne l’aurai jamais cité….
Vous apprécierez !
Pourtant le chantier qui démarre officiellement, sous la houlette du maire actuel, est conforme au projet que j’ai, avec mon équipe municipale de mars 2001 à mars 2008, repris et fait mettre en conformité avec les exigences environnementales souhaitées par les pouvoirs publics et notamment l’Etat au travers de la DDAS, la DIREN et la DDE…. Mais aussi la Régie des Eaux de Grenoble et la ville de Grenoble, elle-même.
Ce projet a été durant les 4 interventions qui se sont succédées, qualifié d’exemplaire dans son respect de l’environnement en direction de la nappe phréatique, mais aussi par son intégration de pistes cyclables et piétons, qui n’étaient pas prévus dans le projet de 2001.
Le représentant de la Région, Francis Grimberg, a précisé que ce sont ces deux aspects qui ont pu rattraper le dossier devenu caduc, alors qu’aujourd’hui la Région ne finance plus les réalisations de routes : 1.5 M€.
Le président de la Métro, Didier Migaud, député de notre circonscription, s’est également réjoui de pouvoir accompagner cette réalisation sur les aspects d’assainissement et de pistes cyclables et a précisé que c’est par un fonds de concours exceptionnel que la METRO participera à hauteur de 2.7 M€ pour l’assainissement et près de 700 000 € pour les pistes cyclables.
Christian Nucci, représentant le Président du Conseil général, André Vallini, s’est réjoui également que le projet soit aujourd’hui conforme aux exigences environnementales, même si le prix en est exorbitant ; car la sécurité sanitaire des personnes ne peut pas être minimisée. Ce seront environ 7 millions d’Euros qui seront accordés par le Conseil général.
J’ai bien sûr largement contribué à obtenir cette subvention pour ce dossier majeur pour notre commune et notre canton, après comme avant mars 2008.
Je souhaite bien évidemment un excellent déroulement aux travaux de réalisation qui devront durer 2 ans.
Mon intervention prévue :
Voie de rabattement7 janv 09.pdf
Brigitte Périllié
Conseillère générale de Vif,
Vice-Présidente du Conseil général de l’Isère,
Ancienne maire de Vif.
16:18 Publié dans 2. Le Canton de VIF-Pont de Claix | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : voie de rabattement de vif, vif, canton de vif, conseil général de l'isère, 38, brigitte périllié
Commentaires
700 000 € pour les pistes cyclables ne serviront a rien si ces pistes ne sont pas entretenues. 3 jours après la chute de neige de Lundi, la piste cyclables le long de la Gresse n'etait toujours pas déneigé.
De plus l'intérêt d'une piste cyclable entre un rond point d'autoroute et une zone industriel reste limité ..., un contre sens cyclables rue de la république serait plus judicieux et (beaucoup) moins couteux ...
Écrit par : Laurent | 08/01/2010
Bonjour,
J'ignore qui vous êtes (Laurent comment ?), mais votre réflexion n'est certainement pas d'un niveau très "développement durable"....
Il est évident qu'aujourd'hui nous devons tous faire un effort pour changer nos modes de circulation. Le vélo est bien sûr un moyen qu'il faut développer sans tarder et la piste le long de la voie de rabattement y participera, dans notre secteur.
Pour ce qui concerne les questions d'entretien et de déneigement, c'est surtout une question de priorité que les services municipaux se donnent et lorsque la bicyclette reste marginale en termes de déplacements utilitaires, il n'est pas prioritaire de déneiger ces pistes ! Peut-être en sera-t-il autrement dans des temps futurs. C'est en créant le besoin qu'on oblige les services à s'organiser autrement.
N'hésitez pas à transmettre votre requête au maire actuel !
Écrit par : Brigitte Périllié | 08/01/2010
1. "C'est en créant le besoin qu'on oblige les services à s'organiser autrement". Comment peut t-on créer le besoin si les pistes déjà existantes ne sont pas entretenues. Si une politique active d'entretien n'est pas suivie, les pistes sont très rapidement abandonnées par les cyclistes et donc sont considérées comme non prioritaire ! (je ne manquerai pas
2. je ne vois pas en quoi ma réflexion n'est pas très "développement durable", évidement je suis favorable a l'ajout d'une piste cyclable (qui était de toute façon rendu obligatoire par la loi LAURE !) mais j'aimerai que l'on sorte de cette hypocrisie de croire qu'ajouter une piste cyclable est suffisant pour augmenter la part modale du vélo . Il y a beaucoup d'autres mesures souvent moins couteuse et moins polluante qui doivent être entreprises en complément.
3. On ne construit pas des pistes cyclables comme des routes, la continuité et la distance des itinéraires est plus importantes que le reste, celle-ci par exemple rajoutera 20% de distance supplémentaire pour aller du Nord vers le centre de Vif, vers le Gua ou Monestier et 5% pour aller vers Saint Georges par rapport a l'itinéraire existant en éloignant les cyclistes du centre ville alors qu'eux ne créent aucune gène et sont comparativement aux automobilistes de meilleurs client pour les commerçants.
4. Je parcours 50km quotidien en vélo en traversant une grande partie de votre canton et je vois malheureusement peu de signe encourageant vos électeurs a changer de mode de transports (autres que le Bus pour lesquelles les améliorations sont encourageantes).
Cordialement,
Laurent Douillet
(St Martin de la Cluze)
Écrit par : Laurent DOUILLET | 11/01/2010
Bonjour,
Je vous concède que je suis allée un peu fort dans ma réaction, mais tout comme vous ! Car c'est bien la demande des utilisateurs des services publics, quelques qu'ils soient, qui leur permet d'évoluer, de se développer. C'est le nombre, y compris d'interpellations, qui permet aux élus de prendre conscience de la nécessité de faire mieux !
Vous avez raison de dire qu'on ne construit pas des pistes cyclables comme des routes, mais il faut bien qu'à un certain moment, elles soient reliées et qu'elles permettent l'accès aux différents quartiers. Ce sera le cas pour celle de la voie de rabattement et on en peut pas toujours créer de nouveaux axes (faute de foncier accessible).
Par ailleurs, la Metro a un programme de création de pistes cyclables sur le canton qui maillera les quartiers le mieux possible. Une piste principale sera créée le long de la Gresse. Elle reliera Le Gua à Pont de Claix. Il est aussi évident que le cycle est prévu en complément des transports en commun car on ne peut envisager que tout le monde monte sur un vélo... Ces deux modes de transport font partie des modes doux de déplacement et ils se développent actuellement en fonction des moyens que nous sommes prêts à y consacrer. Ce sont toujours les priorités reconnues qui fondent les choix, et ceux-ci s'opèrent en fonction des débats et des volontés qui en ressortent.
Merci en tout cas d'avoir réagit. Je reste à votre disposition lors de mes permanences (dont les dates sont incrites sur mon blog) ou autres circonstances, pour continuer cet échange. Bravo pour votre engagement autant sportif qu'écologiquen au quotidien !
Cordialement.
Écrit par : Brigitte Périllié | 12/01/2010
ou a était crée la premiére pioche ? ses ca que je veu savoir
Écrit par : une élève | 01/03/2011
ou a était crée la premiére pioche ? ses ca que je veu savoir
Écrit par : une élève | 01/03/2011
Un fascinant vaut vraiment la peine commentaire.
Il n'y a pas de doute que que vous devriez écrire plus sur ce sujet , il ne pourrait pas être un sujet tabou question, mais généralement gens ne parler ces ces sujets . Pour la prochaine! Tous les meilleurs !
Écrit par : Corene | 10/07/2013
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