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24/05/2010

Communiqué du Conseil général de l'Isère - Budget 2010

Face à la crise économique d’une part et aux transferts de charges non compensés par l'Etat d’autre part, la plupart des Départements envisagent en 2010 soit une augmentation de leur fiscalité, soit des baisses de leurs subventions, soit des réductions de leurs investissements, soit l'abandon de certaines de leurs politiques volontaristes, voire même, pour certains d’entre eux, plusieurs ou même toutes ces orientations à la fois.

En Isère nous voulons échapper à cette spirale et nous faisons des choix politiques très clairs

 

1er choix: ne pas augmenter les impôts

Il serait injuste de faire porter le poids de la diminution de nos ressources sur les ménages isérois, déjà durement touchés par la crise. Pour éviter la facilité de la hausse des impôts, nous allons accentuer encore nos efforts dans la maîtrise de nos dépenses de fonctionnement.

 

2ème choix: donner la -priorité à nos compétences sociales

Avec + 5,9 °/0 globalement (et + 9,2 % pour l'autonomie) nous donnons la priorité à notre action en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées mais aussi des Isérois les plus faibles, les plus fragiles et les plus défavorisés.

 

3ème choix: maintenir notre niveau d'investissement

Alors que dans de nombreux Départements, l'équilibre budgétaire sera obtenu en 2010 par de fortes baisses des investissements, en Isère notre effort d'investissement sera au niveau de 2009, ce qui permettra aussi de soutenir l'activité du BTP.

 

4ème choix: garantir notre aide à l'investissement des communes

En complémentarité avec le choix précédent, nous ferons bénéficier les communes et les intercommunalités d'une aide à l'investissement à hauteur de celle attribuée en 2009.

 

5ème choix: conserver un endettement raisonnable

Afin d'assumer ces deux derniers choix, l'emprunt, en nette augmentation par rapport aux années précédentes restera à un niveau raisonnable, afin de conserver notre bonne situation financière pour l'avenir.

28/03/2010

Session budgétaire au Conseil général

vendredi 26 mars, je présentais à l'assemblée du Conseil général, le budget pour l'enfance et la famille, dans un contexte financier inédit de contraintes et de réductions budgétaires.

Mon propos fait référence à ce contexte qui a été largement été évoqué tout au long de la session et, fait aussi écho aux conséquences de la crise financière et économique qui nous contraint à revoir nos participations extérieures et aux décisions gouvernementales qui réduisent nos recettes, alors que les dépenses augmentent avec la pauvreté des familles.

Ce contexte est durci par des lois comme la loi du 5 mars 2007, qui renforce la responsabilité des conseils généraux sur l'enfance en danger et allège les obligations de l'Etat et de la justice. J'évoque aussi la décision du gouvernement d'intégrer le service public de la petite enfance dans le champ concurrentiel de la "directive service" de la commission européenne. Décision accompagnée de différents décrêts qui viennent alléger les normes d'encadrement des structures d'accueil. Un recul annoncé des moyens éducatifs dès la petite enfance !

Bonne lecture !

discours EFsession budg2010.pdf