10/02/2013
En route pour Pondichéry,
Nous sommes mercredi 6 février, mon Smartphone me dit qu’il neige à Grenoble alors qu’ici, à Dubay, le soleil perce déjà la coque de verre et d’acier qui enserre la plateforme d’embarque-ment. Je suis à l’aéroport du Katar rempli d’un monde cosmopo-lite. Il est 8h 30, heure locale. J’ai débarqué depuis 2h environ et j’attends patiemment l’heure de mon prochain avion pour Chen-nai en Inde, qui décollera environ à 14h30.
Partie vers 21h30, hier soir de St-Exupéry, j’ai peu dormi. Mes pau-pières sont lourdes, ma tête bourdonne.
Mais, cet aéroport est incroyable. Immense supermarché Duty free, il livre aux voyageurs toute l’étendue du luxe le plus fin de la planète. Le plus fin et il me semble le plus cher. Mais je ne suis pas encore en me-sure de bien mesurer le prix des choses, ici… Hommes enturbannés, en jean ou en tuniques sur pantalons fins, hommes en robes longues avec Kaftans blancs, à carreaux rouges ou bruns, femmes voilées, femmes-fantômes noires qui laissent seulement entrevoir de leur visage une mince fente garnie de yeux sombres en alerte, touristes âgés, lourds au pas trainant, jeunes femmes et jeunes hommes avec enfants en bas âges ou sans, de type euro-péen, oriental ou asiatique, se croisent dans une parfaite indifférence, chacun tirant ou poussant ses bagages, sui-vant sa destination et son attrait pour les biens terrestres, enfin chacun suit son destin.
Je voyage avec une compagnie Qatarie, Emirates. Leurs hôtesses de l’air sont magnifiques. Elles aussi représentent tous les conti-nents et portent une tenue qui allie, orient et occident. Un voile blanc crème, est plissé, enserré dans le bord droit de leur bibi rouge et drape leurs épaules sur une veste de tailleur beige dont les bords sont sertis de rouge. La jupe est droite, sous le genou, avec deux plis creux à fond rouge. Parfois, elles portent un panta-lon simple ou une jupe longue, avec un pli creux rouge au dos. Elégance sobre, occidentale avec un air d’orient.
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