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15/01/2015

Pour réagir à l'insupportable !

Face aux derniers attentats antisémites et contre la liberté d’expression dans notre pays, enfin, nous nous interrogeons sur les failles de notre éducation de notre système d’accès à la culture. J’en suis convaincue il y a multitude de chemins pour accéder au sentiment démocratique qui manque cruellement à ceux qui croient que partir au Djihad, tuer aveuglément ou sciemment des hommes et des femmes qui représentent la liberté est leur issue.

Au Conseil général de l’Isère, je conduis depuis 2001 des plans d’action pour diffuser la culture de l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous avons adhéré en 2009 à la charte nationale contre les discriminations et développé depuis 2 plans d’actions.

Nous avons donc commencé par soutenir les associations pour qu’elles développent des programmes de formation des adultes et de sensibilisation des jeunes et du grand public. J’ai proposé aux collèges de l’Isère d’inscrire des actions de sensibilisation des élèves à ces questions pour qu’ils s’interrogent sur ce qu’ils vivent, ce qu’ils font et ce qu’ils reproduisent. Nous avons mené une recherche - action en partenariat avec la METRO mettant en lumière les discriminations subies par les élèves dans le cadre scolaire. Nous proposons des formations-sensibilisations aux professionnels, avec le concours d’associations spécialisées pour les aider dans ce domaine et devenir les bons vecteurs des valeurs d’égalité. Nous proposons également aux agents du Conseil général des sensibilisations pour comprendre les mécanismes discriminatoires, de domination homme-femme dans les organisations de travail, dans les services publics.

Les évaluations que nous avons menées au bout des premiers plans d’actions sur la lutte contre les discriminations conne sur l’égalité H/F ont démontré que le milieu associatif s’était très bien organisé et était monté en compétences pour agir auprès des éducateurs au sens large (enseignants, éducateurs spécialisés, animateurs socio-culturels…) et auprès des agents des administrations. Par contre, elle a pointé le manque d’engagement des corps professionnels éducatifs comme administratifs. L’an dernier, seuls 9 collèges sur 100 ont inscrit ce programme d’action dans leur contrat éducatif isérois. Nous annulons régulièrement les formations prévues pour les fonctionnaires. Jusque-là, cette thématique n’était pas jugée prioritaire.

Sans prétendre tenir les solutions aux questions qui nous taraude aujourd’hui, il est temps de reconsidérer la question, non ?

https://www.isere.fr/social/citoyennete/discriminations/