Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/02/2013

Mercredi 13 février, en reoute pour Kochi dans le Kérala

En route pour le Kérala et Kochi, lieu pour lequel Josette a créé, Souffle de L'inde. Le voyage durera 8 jours et comprend plusieurs milliers de kilomètres. Nous prenons une voiture avec Chauffeur. Il est très difficile pour un européen de s’aventurer sur les routes indienne avant un « stage » approfondi pour se mettre à leur méthode… Notre itinéraire suit les grand temples indoux de Pondichéry à Thanjavur (Tenjore), puis Madurai. Nous passerons voir les cultures du thé qui sont spectaculaires à ??? et nous nous dirigerons vers Kochi. Il faudra franchir la chaine montagneuse qui sépare le Kéral du Tamil Nadu. Nous allons monter au dessus de mille mètre et le temps changera certainement.

 

Nous partons donc vers le sud le long de la côte. Josette veut me faire voir les villages et l’océan indien plutôt que de prendre l’autoroute à l’intérieur des terres avec un paysage plus mono-lytique. La rue grouille d’un trafic intense. Au bout d’une heure environ, voire plus, nous sortons de cette agitation et commençons à traverser la campagne. Nous traversons des rizières. Elles forment de grands champs d'une couleur verte que j'avais oubliée. Des femmes et des hommes ont les pieds dans l'eau, le corps plié en deux pour repiquer les tiges de riz. Le chauffeur ralentit pour que je puisse les photographier.

Nous nous arrêtons enfin à Chidambaram pour visiter un temple Indou.

Dans une petite échoppe, à l'entrée, nous laissons nos chaussures et rentrons pieds nus. En Inde beaucoup de gens marchent encore pieds nus et pas seulement que les pauvres. Nous entrons dans le temple. Il y a beaucoup de brahmines. Ils ne veulent pas que je les photographie, dommage. Ils sont torse nu avec un joli pagne blanc long, drapé sur leur hanches avec les plis savants. Certains sont rasés, d'autres ont les cheveux longs, noirs ou blancs, relevés en chignon. Leur visage est peint de rouge.

Une fois passée la grande porte, le temple s'ouvre sur une vaste esplanade immense, avec différents plates-formes couvertes où les gens s'assoient pour méditer. Ce temple est très vieux. Nous sommes attirés par une musique de tambourins et de cloches. C'est  une puja. Des bramines s'agitent dans un autel surélevé, avec des plateaux d'où sortent des flammes. Sur la droite, deux hommes actionnent deux énormes cloches qui font un vacarme épouvantable. J'ai la tentation de me boucher les oreilles mais je m'aperçois que personne ne le fait. Alors, je résiste. Les fidèles sont massés, en file indienne, en face de l'autel, les mains jointes sur la poitrine et suivant les sons d'autres clochettes, lèvent les bras au-dessus de la tête. L'office se termine et nous faisons le tour du temple qui est une vaste enceinte rectangulaire avec 3 tours, "Gopurame" en forme de trapèze ou de pyramide dont le haut aurait été coupé. Leur hauteur est vertigineuse.  elles sont sculptées et peintes sur toutes leur hauteur de figurines et représentations divines. Extraordinaire.

A la sortie, nous goutons un « ladu », boule jaune de farine et sucre et beurre, colorée avec du curcuma. C'est sucré, mais sans parfum très tranché. Ce gâteau a été béni, il doit être mangé avec respect.

A la sortie du temple, nous retrouvons la rue grouillante. Des mendiantes nous accostent des enfants enveloppés dans un linge autour de leur cou et d’autres enfants en âge de mendier. Ils sont certainement du même type de familles que ceux qui sont accueillis par Sharana.

 

Puis, nous filons jusqu'à Trinkebar ou nous nous arrêtons pour le déjeuner. Il est 14 heures. C'est une station balnéaire avec un vieil air colonial. Nous nous attablons au "non hôtel" ! C'est tout de même un hôtel, face à la mer. La bâtisse est bordée d'une galerie couverte et soutenue par d'énormes colonnes. L'endroit est propre et nous repose.

Cette station semble toutefois un peu morte, il semble que ce soit une ancienne colonie hollandaise. De magnifiques maisons sont en rénovation.

Nous repartons et au bout de plus d’une heure de trajet, josette se rend compte que nous revenons en arrière. Le chauffeur ne connait que les grandes routes et autoroutes et n’a pas suivi nos consignes de garder la route de bord de mer. Nous perdons ainsi au moins deux heures de voyage. Nous filons vers Thanjavur (Tanjore) où il y a un autre temple à voir. Mais le jour tombe et nous nous arrêtons dans un hôtel conseillé au guide du routard : « Ideal river View resort ». Très bel hôtel avec piscine, mais fort cher pour les individuels. Josette, très forte en affaire, négocie le prix.

 

La cuisine indienne :

Jusqu’à présent, à Pondichéry, nous avons surtout mangé chez Josette. Une cuisinière vient tous les matins confectionner notre repas de midi. Elle cuisine très bien et nous mangeons régulièrement des chapatis, un  ragout de viande et de légumes (souvent des pommes de terre), des légumes verts, style aubergines, du riz ou des boules faites avec de la pâte de riz, des idlis. C’est très bon et pas trop épicé pour des palais occidentaux. Sinon, nous allons manger au restaurant mais pour « internationaux » donc, c’est moins intéressant !

 

 

 

Les commentaires sont fermés.