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30/06/2009

De fortes inquiétudes de la part du FCVG comme des élus du canton

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Le  Foot de la Vallée de la Gresse (FCVG), par l’intermédiaire de Damien Fossa, son président jusqu’au 26 juin dernier, s’exprimait gravement mais de façon déterminée sur les besoins du club pour répondre aux attentes des 450 licenciers et sur leurs inquiétudes face aux soubresauts qui traverse le SIVOM Uriol, chargé de gérer les équipements sportifs existants et à venir du sud du canton de Vif.

 

En effet, le 24 juin, le SIVOM d’Uriol réunissait son comité directeur pour deux délibérations majeures. L’une concernait la demande de retrait du syndicat de la commune de Vif, l’autre modifiait les statuts.

 

Sur la première délibération, alors que la municipalité de Vif pense qu’en sortant du syndicat, elle affirme son attachement à l’intercommunalité et qu’elle pourra de l’extérieur mieux négocier les objectifs du syndicat et peut-être sa représentation, les sportifs du FCVG, eux, s’inquiètent des retards que risquent de prendre les élus pour répondre à leurs attentes.

 

Il est vrai qu’ils attendent depuis de longues années déjà et que l’ensemble des terrains qui leur sont mis à dispositions, à Vif, Le Gua et Varces sont, soit inadaptés et vieillissants, soit insuffisants ou difficilement entretenus.

 

Notre objet n’est pas stigmatiser qui que ce soit, mais il apparaît évident que ceux qui demandent la sortie, sont ceux qui ont le plus de retard en équipements sportifs et le plus besoin de la mutualisation intercommunale pour investir.

 

A partir de là, leur positionnement est assez incompréhensible !

 

Comment peut-on croire être en position force, en sortant d’une structure et en demandant à y rentrer à nouveau, quelques mois plus tard ?

 

Et puis, comment négocier une meilleure représentation et au nom de quoi, quand on est le partenaire qui en a le plus besoin ?

 

Est-il réaliste de penser que la commune de Vif pourra, seule, rattraper son retard d’équipement dans ce mandat pour ensuite demander son intégration ?

 

Peuvent-ils nous faire croire qu’ils sont dans une optique de construire les terrains de jeux que demandent les sportifs, alors qu’ils clament par ailleurs que la commune est trop endettée ?

 

Toutes ces questions nous laissent septiques. Les élus du SIVOM ne pourront pas attendre et il est fort à parier qu’ils recomposeront leur développement sans Vif et avec d’autres communes qui sont prêtes à jouer le jeu de l’intercommunalité.

 

La deuxième délibération portait sur l'arrêt de la mutualisation de l'entretien des équipements existants et le maintien exclusif de la compétence de création et de gestion d'équipements nouveaux. Cette nouvelle donne facilitera l'entrée de nouveaux partenaires sur la base donc essentielle d'un futur développement, que ce soit en équipements sportifs ou culturels.